C'est un nouvel incident comme on en décrit tant d'autres dans Bangui. Un véhicule de la Seleka percute mortellement un jeune du quartier Gobongo, dans le quatrième arrondissement. La population en colère descend dans la rue. Les rebelles reviennent et se heurtent aux habitants. On entend des tirs. Trois personnes, selon des sources policières, meurent dans l'accrochage.
Six semaines après la chute de Bangui entre les mains de la Seleka, la violence n'est plus tout à fait la même, mais l'insécurité demeure. «Les pillages ont sensiblement diminué dans la capitale, explique un défenseur des droits de l'homme, mais, dit-il, on voit encore des braquages et toujours aussi l'occupation forcée de domiciles ».
« Tout le monde est dans la peur, poursuit un autre activiste. Personne ne se sent en sécurité à part ceux qui ont des armes ».
Dans ce contexte, des voix s'élèvent, au sein de la société civile, pour rappeler l'urgence de procéder au cantonnement des rebelles et à leur désarmement.
Il y a quelques jours le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, a annoncé que le renforcement de la force d'Afrique centrale nécessaire aux opérations aurait lieu d'ici à la fin de ce mois. Il a également indiqué qu'il avait demandé l'implication des forces françaises pour sécuriser la capitale.
De son côté, l'organisation Human Rights Watch a accusé vendredi la coalition Seleka qui a renversé le régime du président François Bozizé le 24 mars d'avoir commis de « graves violations des droits humains ».
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