Les abstentionnistes sont une force électorale à ne pas négliger et les candidats, lors de ces dernières semaines, ne s'y sont pas trompés. Ils ont multiplié les appels pour tenter de les remobiliser et de les convaincre de ne pas déserter les isoloirs.
Avec la crise, le nombre de ceux qui ont décidé de ne pas se déplacer pour voter a grossi en même temps que la population s'est paupérisée. Les chômeurs et les personnes à emploi précaire ou partiel sont particulièrement tentés par l'abstention alors que les cadres, les professions libérales ou encore les agriculteurs sont plus participationnistes.
Par ailleurs, plus on est diplômé plus on vote. Au-delà de ces aspects sociologiques, l'abstention dessert les partis protestataires - le Front national et l'extrême gauche, et dans une moindre mesure le Front de gauche.
Selon plusieurs enquêtes, le désintérêt de l'électorat s'expliquerait par le fait que les candidats parlent d'insécurité et d'immigration alors que les priorités des Français sont le chômage et le pouvoir d'achat. Et l'organisation du scrutin pendant les vacances scolaires pourrait nuire plus encore à la participation.
RFI
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