Des soldats nigérians dans les rues de Baga, dans l'Etat de Borno, en avril 2013. Selon Amnesty international, les troupes nigériannes sont responsables de crimes de guerre dans les opérations menées contre Boko Haram.
Selon l'ONG Amnesty internationale, l'armée nigériane a été alertée d'une potentielle attaque des jihadistes de Boko Haram à Chibok. Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France, revient sur ces révélations :
« D'après les informations que nous ont données les habitants d'un village voisin de Chibok, vers 7h de l'après-midi, 200 hommes armés de Boko Haram sont arrivés en moto dans ce village. Ils ont demandé la direction pour aller vers Chibok. L'un aurait même demandé où se trouvaient le lycée des jeunes filles. Quand ils sont repartis, immédiatement, les habitants du village ont fait ce qu'ils appellent une chaîne de téléphone : appeler les bases militaires de Damboa et de Maïduguri. Ils sont également appelé le gouverneur de l'Etat de Borno.
Ces informations nous ont été confirmées par deux officiers supérieurs de l'armée nigériane. Les appels d'alerte de demande de renforts ont été aux bases de Maïduguri et de Damboa, quatre heures avant l'attaque de Chibok. Donc ils avaient le temps d'envoyer des renforts. C'était d'autant plus important qu'à Chibok, il n'y avait que 17 militaires, eux-mêmes sous-armés. Lorsqu'ils ont vu arrivé les 200 hommes armés de Boko Haram, n'ont pas pu tenir longtemps, ont dû s'enfuir. L'un d'entre eux a été tué. »
Source : Rfi.fr
« D'après les informations que nous ont données les habitants d'un village voisin de Chibok, vers 7h de l'après-midi, 200 hommes armés de Boko Haram sont arrivés en moto dans ce village. Ils ont demandé la direction pour aller vers Chibok. L'un aurait même demandé où se trouvaient le lycée des jeunes filles. Quand ils sont repartis, immédiatement, les habitants du village ont fait ce qu'ils appellent une chaîne de téléphone : appeler les bases militaires de Damboa et de Maïduguri. Ils sont également appelé le gouverneur de l'Etat de Borno.
Ces informations nous ont été confirmées par deux officiers supérieurs de l'armée nigériane. Les appels d'alerte de demande de renforts ont été aux bases de Maïduguri et de Damboa, quatre heures avant l'attaque de Chibok. Donc ils avaient le temps d'envoyer des renforts. C'était d'autant plus important qu'à Chibok, il n'y avait que 17 militaires, eux-mêmes sous-armés. Lorsqu'ils ont vu arrivé les 200 hommes armés de Boko Haram, n'ont pas pu tenir longtemps, ont dû s'enfuir. L'un d'entre eux a été tué. »
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