Dès leur rencontre de prise de contact à la maison d'arrêt et de correction des armées, le général Gilbert Diendéré a fait savoir à son nouvel avocat qu'il souhaitait continuer la procédure avec ses anciens conseils.
Le problème, c'est que ses anciens avocats, choisis par lui-même, ont jeté l'éponge et quitté le procès suite à ce qu'ils considèrent comme des vices de procédure. Ils avaient contesté la désignation du président du tribunal et le rejet de la liste de leurs témoins.
« Lorsque l'avocat et son client ne conviennent pas d'une stratégie, c'est très difficile de travailler ensemble », soutient Me Mamadou Keita, le nouvel avocat du général Diendéré qui entend se dessaisir du dossier.
Même situation avec les accusés Nobila Sawadogo et Relwendé Compaoré qui rejettent également leur nouvel avocat. Pour le président du tribunal, les nouveaux conseils doivent poursuivre la mission qui leur a été confiée par le bâtonnier de l'ordre des avocats.
Finalement, le procès est reporté au 12 juin prochain où doit commencer l'interrogatoire au fond des accusés. Les avocats des parties civiles se disent satisfaits de la fin de cette phase des incidents de procédure.
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC