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A Moscou, la tension monte, à trois jours du procès posthume de Sergueï Magnitski

A trois jours de l’ouverture à Moscou, du procès posthume de Sergueï Magnitski, son ancien employeur, de nationalité britannique, fait l’objet d’une intense campagne médiatique et judiciaire. De son côté, William Browder, du fonds d'investissement Hermitage Capital, fait lui-même du lobbying afin que les pays européens établissent -comme les Américains- une liste noire des responsables russes soupçonnés d'avoir joué un rôle dans la mort du juriste en prison.



Sergueï Magnitski, juriste pour le fonds d'investissement Hermitage Capital, laissé sans soins en prison.
Sergueï Magnitski, juriste pour le fonds d'investissement Hermitage Capital, laissé sans soins en prison.
Les autorités russes accusent cette fois le patron du fonds d'investissement Hermitage Capital d'avoir acheté des actions Gazprom pour tenter d’obtenir des informations secrètes sur le groupe public russe à une époque où l'acquisition de tels titres était interdite aux étrangers. Le ministère de l’Intérieur, qui évalue le préjudice à quelque 50 millions d'euros, affirme que des mesures sont en train d'être prises pour lancer un avis de recherche contre William Browder.
Ce dernier dénonce des accusations absurdes. Son groupe y voit une volonté de vengeance de certaines personnes au pouvoir en Russie après l'adoption de la loi Magnitski aux Etats-Unis. A trois jours de l’ouverture à Moscou du procès à titre posthume de Sergueï Magnitski pour fraude fiscale, dans lequel il sera lui-même jugé par contumace, Bill Browder a été la cible d’un documentaire au vitriol sur la chaine NTV. Une télévision désormais coutumière de ce genre d’exercice envers les personnes en conflit avec le Kremlin. Browder y est, entre autres, accusé de travailler pour les services secrets britanniques.
Avec le début du procès, lundi, la tension ne devrait pas retomber. Bill Browder, de son côté, est bien déterminé à poursuivre sa campagne internationale pour que justice soit rendue, quatre ans après la mort de son avocat qui avait dénoncé une escroquerie de 175 millions d’euros aux dépends de son fonds d’investissement mais aussi de l’Etat russe.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Vendredi 8 Mars 2013 - 10:05


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