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Les Algériens élisent leur président

Près de 300 mille policiers déployés dans le pays pour surveiller un scrutin qui s'annonce sous haute tension.



Les Algériens élisent leur président

s Algériens élisent ce jeudi 17 avril leur président de la République. Six candidats sont en lice. Parmi eux, le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, qui brigue un quatrième mandat, et Ali Benflis, son principal challenger.

Ce scrutin  est placé sous très haute surveillance. Selon l’Agence France Presse, plus de 260.000 policiers et gendarmes sont déployés sur le terrain pour assurer la sécurité des quelque 23 millions d’électeurs attendus dans les bureaux de vote.

Pourtant, il n’est pas sûr que la participation soit importante, malgré les exhortations des proches du candidat Abdelaziz Bouteflika.

Des observateurs estiment que le scrutin de ce 17 avril 2014 pourrait connaître un très fort taux d’abstention. Lors de la dernière élection, en 2009, le taux de participation avait été indiqué comme étant de 74,11% par les autorités. Avant qu’un câble de WikiLeaks l’estime à moins de 30%.

Les partis d’opposition et  des mouvements anti-4e mandat pointent depuis quelques semaines des risques de fraude. «Les élections seront truquées et le président sera élu pour un 4e mandat», a pronostiqué Abderrezak Mokri, le chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste, ex-Hamas) qui a appelé au boycott.

C’est d’ailleurs pourquoi Ali Benflis, le principal adversaire de Bouteflika en fait un de ces principaux thèmes de campagne. Le ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, a indiqué que «toutes les conditions de transparence, de neutralité et de sécurité seront réunies pour la réussite de ce scrutin».

Mais les alertes répétées d’Ali Benflis pendant la campagne ont apporté un peu de mouvement au point que les proches du pouvoir ont cru bon d’accuser Benflis de «terrorisme» et d’agiter les vieilles peurs, liées notamment à la décennie sanglante qui avait suivi l’échec du processus électoral de 1992.

Le principal challenger d’Abdelaziz Bouteflika, qui est aussi un ex-homme du sérail, dit avoir trouvé la parade pour contrer la fraude: déployer «une armée»d’observateurs  de près de 60.000 personnes.


slateafrique

Jeudi 17 Avril 2014 - 11:13


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