Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Chute de Mohamed Morsi: John Kerry revient sur sa déclaration

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait provoqué la surprise jeudi en déclarant dans une interview au Pakistan que l’armée égyptienne avait destitué le président Mohamed Morsi pour «rétablir la démocratie». A Londres vendredi, il a tenté de clarifier sa déclaration tout en lançant un appel au calme.



John Kerry, secrétaire d’Etat américain, à l’ambassade des Etats-Unis à Slamabad, le jeudi 1er août. Il a jugé que la destitution de Morsi par l’armée égyptienne avait permis de « rétablir la démocratie ». REUTERS/Jason Reed
John Kerry, secrétaire d’Etat américain, à l’ambassade des Etats-Unis à Slamabad, le jeudi 1er août. Il a jugé que la destitution de Morsi par l’armée égyptienne avait permis de « rétablir la démocratie ». REUTERS/Jason Reed

Les propos de John Kerry  reflètent l’embarras de l’administration américaine face à la situation en Egypte. En essayant de rester neutre, elle mécontente les deux camps. Les Frères musulmans voient dans la déclaration du secrétaire d’Etat semblant justifier le renversement de Morsi par l’armée pour « rétablir la démocratie », comme un commentaire hostile à leur cause.

Mais ceux qui soutiennent les militaires reprochent aux Etats-Unis de ne pas leur manifester un soutien plus évident. A Londres vendredi, Kerry a lancé un appel au calme et souhaité un « retour à la normale ». Pour Washington, cela signifie le retour le plus rapidement possible à un gouvernement démocratiquement élu et inclusif, l’armée restant en retrait et ne jouant qu’un rôle de protecteur de la société pour éviter la violence.

Le secrétaire d'Etat adjoint au Caire

Le secrétaire d’Etat adjoint, William Burns effectue son deuxième voyage au Caire pour encourager le général Sissi à ne pas abuser de la force contre les manifestants islamistes. S’il ignore ce conseil, le Congrès pourrait bien décider de recourir à la meilleure arme dont les Etats-Unis disposent pour influencer les dirigeants égyptiens mais qu’ils hésitent à utiliser : leur substantielle aide militaire et économique d’un milliard et demi de dollars par an.

Source : Rfi.fr


Dépéche

Samedi 3 Août 2013 - 10:59


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter