Le ministre de l'Intérieur, Cheikh Tidiane SY
Le ministre de l’Intérieur prend le contre pied du président de la République sur la question du dialogue politique. Cheikh Tidiane Sy n’est nullement disposé à prendre langue avec l’opposition pour discuter du processus électoral à moins de trois mois des élections locales de mars 2009. Il a clairement affiché sa position à ce sujet au détour d’une question. «Chaque chose à une limite. L’opposition a choisi le chemin des assises nationales. Aujourd’hui, on rouvre le leitmotiv du dialogue et du consensus politique. Le Dialogue est important mais, il a une limite», a martelé le ministre de l’Intérieur.
Face à l’interpellation du député imam Mbaye Niang mais aussi bien des élus de l’opposition que de la majorité, Cheikh Tidiane Sy a simplement rétorqué que dans sa conception de la démocratie, «le peuple a dégagé une large majorité, la minorité doit s’opposer et la majorité doit gouverner». Et d’indiquer : «je n’ai d’objectif de rencontrer l’opposition pour des concertations électorales. Mes services sont les maitres d’œuvre de l’organisation des élections».
Pour les députés de l’opposition soutenus par leurs collègues de la mouvance présidentielle, «le président Abdoulaye Wade doit renouer le traditionnel fil du dialogue politique pour l’apaisement de la situation. Une position que le président du groupe parlementaire Libéral et démocratique de la majorité, Doudou Wade ne veut surtout pas entendre. Pour lui, «le chef de l’Etat en est à son seizième appel. Et ceux qui pensent que le pays est dans une instabilité pour nécessiter le dialogue se trompent lourdement».
Face à l’interpellation du député imam Mbaye Niang mais aussi bien des élus de l’opposition que de la majorité, Cheikh Tidiane Sy a simplement rétorqué que dans sa conception de la démocratie, «le peuple a dégagé une large majorité, la minorité doit s’opposer et la majorité doit gouverner». Et d’indiquer : «je n’ai d’objectif de rencontrer l’opposition pour des concertations électorales. Mes services sont les maitres d’œuvre de l’organisation des élections».
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