Contrairement à 2010, les candidats ne se bousculent pas au greffe de la Cour constitutionnelle. Un peu plus de deux semaines après l’ouverture des enregistrements et à quatre jours de la date butoir, seulement quatre prétendants ont fait acte de candidature. Par ordre de passage : Alpha Condé, candidat à sa propre succession, Papa Koly Kourouma de Génération pour le renouveau, l'union et la prospérité (GRUP), Sidya Touré de l'Union des forces républicaines (UFR) et Cellou Dalein Diallo de l'Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).
Dans un entretien à RFI, Sidya Touré appelle les Guinéens à prendre leur destin en main : « Nos compatriotes doivent cette fois-ci être maîtres de leur destin. Ils doivent savoir que deux maux essentiels minent notre pays en ce moment : la division, l’exclusion qui a été encouragée par le régime en place, mais également la misère, la pauvreté, la décadence de notre pays. Toutes ces choses peuvent trouver une fin heureuse si nous allons à ces élections, déterminés que nous sommes à ne pas accepter la fraude et à faire en sorte que leur volonté soit faite de manière à ce que les bulletins qu’ils mettront danse les urnes, on puisse les décompter de manière claire et ransparente. »
Hier vendredi 28 août, c’était le tour de Cellou Dalein Diallo. Le finaliste malheureux de 2010 qui espère que cette fois ce sera la bonne : « Je m’engage dans cette compétition avec beaucoup de confiance, beaucoup d’espoir. J’espère que nous allons participer à une compétition saine et que conformément à l’accord du 20 août, toutes les anomalies seront identifiées, évaluées et corrigées ». Avec du recul, il espère que cette fois ses partisans sauront défendre et sécuriser leur choix.
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