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Marikana: les conditions de vie des mineurs toujours aussi difficiles

Mardi 16 août, ce sera le 4ème anniversaire du massacre de Marikana en Afrique du Sud. Trente quatre mineurs avaient été tués par la police lors d'une longue grève violemment réprimée par la police. Selon la commission d'enquête Farlam, parmi les principaux motifs de la grève figurait le fait que la compagnie minière Lonmin ne proposait pas de logements décents à ses employés. Quatre ans plus tard, rien n'a changé : c'est ce que révèle Amnesty International dans un rapport publié ce lundi.



Marikana, l’un des sites miniers les plus importants d’Afrique du Sud, est aussi l’un des principaux fournisseurs de platine au monde. Début août 2012, la mine avait été secouée par une grève et des violences meurtrières. Le travail reprit en septembre, après cinq semaines de grève et la signature d'un accord portant notamment sur des augmentations de salaire.

La grève avait pour objet d'arracher à la direction des améliorations des conditions de travail et de vie des mineurs. Mais, quatre ans après, « si vous allez à Marikana aujourd'hui, vous verrez que les mineurs vivent dans des habitations en taule ondulée ou en bois ; ils n'ont presque rien d'autre, raconte Deprose Muchena, directeur du bureau Afrique du Sud d'Amnesty. Ces familles vivent dans des conditions sordides : il n'y a pas d'eau courante. Quand il y a de l'électricité, c'est par des branchements illégaux, et quand il fait froid, c'est un calvaire pour les familles parce que leurs cabanes de fortune en taule ne les protègent pas du tout. Lonmin nous dit qu'environ 13 500 de ses employés n'ont pas de vrai logement, c'est un aveu très choquant ».

Source: Rfi.fr



Lundi 15 Août 2016 - 06:57


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