L'EIGS a revendiqué l'enlèvement d'un enseignant et l'assassinat d'un maire au Burkina Faso.
Le Groupe état islamique dans le grand Sahara (EIGS) a revendiqué l'enlèvement de l'enseignant survenu dans le nord du Burkina Faso le 12 avril 2018 et l'assassinat le 15 avril d'Hamid Koundaba, maire de Koutougou.
L'EIGS l'accuse de collaborer avec le gouvernement et l'armée burkinabè dans la traque du groupe islamiste.
Cette revendication a été faite par l'un des porte-parole de l'EIGS à l'AFP.
L'EIGS veut s'en prendre à « tous ceux qui enseignent en français » a indiqué ce porte-parole qui s'est présenté à l'AFP sous nom de Hammar.
Le Groupe état islamique dans le grand Sahara est activement combattu par les forces de sécurité burkinabé et les soldats de l'opération Barkhane.
Contacté par BBC Afrique, Élie Tenenbaum, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI) souligne que l'EIGS est un groupe djihadiste qui consolide de plus en plus son assise dans la zone des trois frontières : Mali, Niger et Burkina Faso.
Le coordinateur du Laboratoire de recherche sur la défense (LRD) précise que l'organisation dirigée par Abou Walid Al-Sahraoui cible les écoles qu'elle qualifie "de relais de l'Etat".
"En s'attaquant à l'école publique, ils pourront remplacer l'Etat et créer leur propre école pour former leur masse combattante. C'est une stratégie à prendre au sérieux au même titre que les attentats" précise Élie Tenenbaum.
Walid Al-Sahraoui, qui dirige l'EIGS est un ancien membre d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (IQMI) et a co-dirigé le MUJAO, le Mouvement pour l'unicité du djihad en Afrique de l'ouest.
Le Groupe état islamique dans le grand Sahara (EIGS) a revendiqué l'enlèvement de l'enseignant survenu dans le nord du Burkina Faso le 12 avril 2018 et l'assassinat le 15 avril d'Hamid Koundaba, maire de Koutougou.
L'EIGS l'accuse de collaborer avec le gouvernement et l'armée burkinabè dans la traque du groupe islamiste.
Cette revendication a été faite par l'un des porte-parole de l'EIGS à l'AFP.
L'EIGS veut s'en prendre à « tous ceux qui enseignent en français » a indiqué ce porte-parole qui s'est présenté à l'AFP sous nom de Hammar.
Le Groupe état islamique dans le grand Sahara est activement combattu par les forces de sécurité burkinabé et les soldats de l'opération Barkhane.
Contacté par BBC Afrique, Élie Tenenbaum, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI) souligne que l'EIGS est un groupe djihadiste qui consolide de plus en plus son assise dans la zone des trois frontières : Mali, Niger et Burkina Faso.
Le coordinateur du Laboratoire de recherche sur la défense (LRD) précise que l'organisation dirigée par Abou Walid Al-Sahraoui cible les écoles qu'elle qualifie "de relais de l'Etat".
"En s'attaquant à l'école publique, ils pourront remplacer l'Etat et créer leur propre école pour former leur masse combattante. C'est une stratégie à prendre au sérieux au même titre que les attentats" précise Élie Tenenbaum.
Walid Al-Sahraoui, qui dirige l'EIGS est un ancien membre d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (IQMI) et a co-dirigé le MUJAO, le Mouvement pour l'unicité du djihad en Afrique de l'ouest.
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