Le retard de l’application de cette disposition de l’accord constituait l’un des principaux points de blocage et avait conduit les groupes pro-Bamako aussi bien que ceux de l’ex-rébellion à boycotter depuis près d’un mois certaines instances de l’accord.
«Cette entente constitue une avancée significative dans le processus de paix», s’est félicitée dans un communiqué la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), qui publie le texte, daté du 14 juin, tandis que le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), une des principales composantes de l’ex-rébellion, annonce la conclusion de cet accord sur son compte Twitter.
D’après ce document, signé par le ministre de la Reconstruction des régions du Nord, Hamadou Konaté, et les deux représentants des groupes pro-Bamako et de l’ex-rébellion, les collectivités territoriales du Nord seront remplacées par des autorités intérimaires.
Il comprend un calendrier pour l’installation dans les régions du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) chargé de conduire des patrouilles mixtes composées d’éléments des trois parties: à partir du 1er juillet, et, pour le redéploiement des services de l’Etat dans le Nord et la mise en place des autorités intérimaires, du 15 juillet au 15 août.
Les membres de ces autorités seront «désignés de façon consensuelle» par les trois parties «parmi les agents déconcentrés des services de l’Etat, la société civile et les conseillers sortants» des collectivités qu’elles remplacent, selon le texte.
Le président de chaque autorité intérimaire sera «le chef de l’exécutif local» et leurs décisions seront exécutoires immédiatement, leur légalité n’étant contrôlée par le représentant de l’Etat qu’a posteriori.
En attendant la promulgation de la loi créant ces nouvelles collectivités, votée par le Parlement le 31 mars, «des collèges transitoires sont mis en place, à titre exceptionnel, dans les circonscriptions administratives nouvellement créées», selon le document.
Ces collèges, dotés des attributions des futures autorités intérimaires seront désignés «de manière consensuelle» par les trois parties parmi la société civile.
L’accord de paix signé en mai-juin 2015 prévoyait la mise en place des ces autorités transitoires dans un délai de trois mois pour gérer pendant une période transitoire les régions administratives du nord du Mali.
L’accord vise à isoler définitivement les groupes jihadistes qui avaient pris le contrôle du Nord en mars-avril 2012, jusqu’au lancement en janvier 2013 d’une intervention militaire internationale à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Source: Maliactu.net
«Cette entente constitue une avancée significative dans le processus de paix», s’est félicitée dans un communiqué la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), qui publie le texte, daté du 14 juin, tandis que le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), une des principales composantes de l’ex-rébellion, annonce la conclusion de cet accord sur son compte Twitter.
D’après ce document, signé par le ministre de la Reconstruction des régions du Nord, Hamadou Konaté, et les deux représentants des groupes pro-Bamako et de l’ex-rébellion, les collectivités territoriales du Nord seront remplacées par des autorités intérimaires.
Il comprend un calendrier pour l’installation dans les régions du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) chargé de conduire des patrouilles mixtes composées d’éléments des trois parties: à partir du 1er juillet, et, pour le redéploiement des services de l’Etat dans le Nord et la mise en place des autorités intérimaires, du 15 juillet au 15 août.
Les membres de ces autorités seront «désignés de façon consensuelle» par les trois parties «parmi les agents déconcentrés des services de l’Etat, la société civile et les conseillers sortants» des collectivités qu’elles remplacent, selon le texte.
Le président de chaque autorité intérimaire sera «le chef de l’exécutif local» et leurs décisions seront exécutoires immédiatement, leur légalité n’étant contrôlée par le représentant de l’Etat qu’a posteriori.
En attendant la promulgation de la loi créant ces nouvelles collectivités, votée par le Parlement le 31 mars, «des collèges transitoires sont mis en place, à titre exceptionnel, dans les circonscriptions administratives nouvellement créées», selon le document.
Ces collèges, dotés des attributions des futures autorités intérimaires seront désignés «de manière consensuelle» par les trois parties parmi la société civile.
L’accord de paix signé en mai-juin 2015 prévoyait la mise en place des ces autorités transitoires dans un délai de trois mois pour gérer pendant une période transitoire les régions administratives du nord du Mali.
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Source: Maliactu.net
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