Les travailleurs de la pêche accentuent le combat après l’expiration de leur préavis de grève depuis le 25 novembre. En verve contre les autorités en charge du secteur qui, selon eux, font la sourde oreille, ils comptent observer un mot d’ordre de grève, ce, jusqu'à lundi prochain. «Tous les mercredis, un port de brassards rouges, tous les jeudis et vendredis une grève sur toute l’étendue du territoire », renseigne leur Secrétaire général Aboulaye Roger Dieng qui révèle qu’ils perçoivent «les plus bas salaires de l’administration».
« Nous sommes les plus mal payés au niveau de l’administration sénégalaise et rien ne le justifie. Pire, des observateurs qui ont travaillé jusqu’à la retraite alors qu’ils n’arrivent pas à entrer dans leurs fonds et l’Etat leurs doit 2 milliards de F Cfa», dénonce-t-il.
L’autre problème, ajoute-t-il : «c’est des jeunes qui sont formés au niveau des établissements de formation de pêche et que jusqu’à présent, ils ne sont pas recrutés au niveau de la Fonction Publique et que y a des recrutements politiques qui se font au détriment de ces diplômés».
Ne s’arrêtant pas là, le Sieur Dieng de poursuivre en dénonçant «les dures conditions des agents de la pêche ». «Ils sont sous équipés, un départemental n’a même pas de voiture pour couvrir tout le département alors qu’il y a d’énormes risques que courent ces travailleurs».
« Nous sommes les plus mal payés au niveau de l’administration sénégalaise et rien ne le justifie. Pire, des observateurs qui ont travaillé jusqu’à la retraite alors qu’ils n’arrivent pas à entrer dans leurs fonds et l’Etat leurs doit 2 milliards de F Cfa», dénonce-t-il.
L’autre problème, ajoute-t-il : «c’est des jeunes qui sont formés au niveau des établissements de formation de pêche et que jusqu’à présent, ils ne sont pas recrutés au niveau de la Fonction Publique et que y a des recrutements politiques qui se font au détriment de ces diplômés».
Ne s’arrêtant pas là, le Sieur Dieng de poursuivre en dénonçant «les dures conditions des agents de la pêche ». «Ils sont sous équipés, un départemental n’a même pas de voiture pour couvrir tout le département alors qu’il y a d’énormes risques que courent ces travailleurs».
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