Une frappe attribuée à la coalition sous commandement saoudien a fait 51 morts, dont 40 enfants, le 9 août au Yémen, a indiqué la Croix-Rouge mardi 14 août.
Ce jour-là, un raid aérien a frappé un bus qui transportait des enfants sur un marché très fréquenté de Dahyan, dans la province septentrionale de Saada, fief des rebelles chiites houthis. Ce carnage a suscité une vague de réprobation internationale et des appels à l'ouverture d'une enquête. Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à une enquête "crédible", sans toutefois exiger une enquête indépendante comme l'avaient demandé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et les Pays-Bas.
Riyad et Washington vivement critiqués
La plupart des morts ont été enterrés lundi après des funérailles organisées et encadrées par les rebelles à Saada. A cette occasion, des milliers de partisans des insurgés ont manifesté pour dénoncer tour à tour l'Arabie saoudite, les autres membres de la coalition et les États-Unis, accusés de fournir une aide logistique et des informations aux Saoudiens.
La coalition militaire sous commandement saoudien est intervenue en mars 2015 au Yémen pour aider le pouvoir face aux rebelles houthis qui s'étaient emparés de vastes pans du territoire, dont la capitale, Sanaa. Elle a été accusée d'avoir fait de nombreux morts parmi les civils dans ce conflit, où les houthis sont soutenus par l'Iran, principal rival régional de l'Arabie saoudite. La guerre qui dure depuis, sans perspective de solution en vue, a fait environ 10 000 morts et provoqué "la pire crise humanitaire" au monde selon l'ONU.
Ce jour-là, un raid aérien a frappé un bus qui transportait des enfants sur un marché très fréquenté de Dahyan, dans la province septentrionale de Saada, fief des rebelles chiites houthis. Ce carnage a suscité une vague de réprobation internationale et des appels à l'ouverture d'une enquête. Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à une enquête "crédible", sans toutefois exiger une enquête indépendante comme l'avaient demandé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et les Pays-Bas.
Riyad et Washington vivement critiqués
La plupart des morts ont été enterrés lundi après des funérailles organisées et encadrées par les rebelles à Saada. A cette occasion, des milliers de partisans des insurgés ont manifesté pour dénoncer tour à tour l'Arabie saoudite, les autres membres de la coalition et les États-Unis, accusés de fournir une aide logistique et des informations aux Saoudiens.
La coalition militaire sous commandement saoudien est intervenue en mars 2015 au Yémen pour aider le pouvoir face aux rebelles houthis qui s'étaient emparés de vastes pans du territoire, dont la capitale, Sanaa. Elle a été accusée d'avoir fait de nombreux morts parmi les civils dans ce conflit, où les houthis sont soutenus par l'Iran, principal rival régional de l'Arabie saoudite. La guerre qui dure depuis, sans perspective de solution en vue, a fait environ 10 000 morts et provoqué "la pire crise humanitaire" au monde selon l'ONU.
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