La question des engagements financiers du Sénégal notamment la dette souveraine, continue de soulever des interrogations et de susciter des appels à une transparence accrue. Invité du Jury Du Dimanche (JDD) ce 19 octobre, l'ancien député Thierno Bocoum a mis en lumière l'opacité persistante qui entoure les conclusions des divers rapports nationaux et internationaux censés éclaircir ce dossier.
Selon M. Bocoum, il est "essentiel de clarifier cette question" pour le peuple sénégalais. Il a souligné que la dette, qualifiée de "souveraine" et qui "transcende les générations", nécessite une implication de plusieurs acteurs, y compris les partenaires techniques et financiers, dont le rôle est jugé "extrêmement important".
L'ancien parlementaire a fait référence à trois rapports majeurs qui ont été évoqués dans le débat public : Le rapport de l'Inspection Générale des Finances (IGF), le rapport de la Cour des Comptes et le rapport du cabinet international Forvis Mazars. Cependant, le nœud du problème réside dans le manque d'accès aux informations qu'ils contiennent. « Jusqu'au moment où on parle, on ne sait pas ce qui a été dit dans le rapport de l'IGF », a déploré Thierno Bocoum. La même opacité entoure, selon lui, le rapport de Forvis Mazars.
Dans ce contexte d'informations parcellaire, seul le rapport de la Cour des Comptes semble être le document de référence disponible. Néanmoins, l'invité du JDD a estimé que se contenter de ce seul rapport est insuffisant car il est « aujourd'hui dépassé » au regard de l'évaluation globale de la dette en cours.
L'intervention de Thierno Bocoum s'est conclue sur un plaidoyer fort en faveur de l'information des citoyens. Il a insisté sur le fait que le peuple sénégalais doit « en savoir davantage » et être « au courant de ce qui se passe exactement » concernant la dette qui engage l'avenir du pays.
Il a martelé la nécessité pour l'État d'évaluer sa propre position et de garantir une transparence totale sur les conclusions des audits.
Selon M. Bocoum, il est "essentiel de clarifier cette question" pour le peuple sénégalais. Il a souligné que la dette, qualifiée de "souveraine" et qui "transcende les générations", nécessite une implication de plusieurs acteurs, y compris les partenaires techniques et financiers, dont le rôle est jugé "extrêmement important".
L'ancien parlementaire a fait référence à trois rapports majeurs qui ont été évoqués dans le débat public : Le rapport de l'Inspection Générale des Finances (IGF), le rapport de la Cour des Comptes et le rapport du cabinet international Forvis Mazars. Cependant, le nœud du problème réside dans le manque d'accès aux informations qu'ils contiennent. « Jusqu'au moment où on parle, on ne sait pas ce qui a été dit dans le rapport de l'IGF », a déploré Thierno Bocoum. La même opacité entoure, selon lui, le rapport de Forvis Mazars.
Dans ce contexte d'informations parcellaire, seul le rapport de la Cour des Comptes semble être le document de référence disponible. Néanmoins, l'invité du JDD a estimé que se contenter de ce seul rapport est insuffisant car il est « aujourd'hui dépassé » au regard de l'évaluation globale de la dette en cours.
L'intervention de Thierno Bocoum s'est conclue sur un plaidoyer fort en faveur de l'information des citoyens. Il a insisté sur le fait que le peuple sénégalais doit « en savoir davantage » et être « au courant de ce qui se passe exactement » concernant la dette qui engage l'avenir du pays.
Il a martelé la nécessité pour l'État d'évaluer sa propre position et de garantir une transparence totale sur les conclusions des audits.
Autres articles
-
Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026
-
Budget 2026 : plus de 148 milliards FCFA alloués au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
-
Budget Hydraulique 2026 : Ayib Daffé alerte sur les défis structurels de l’accès à l’eau au Sénégal
-
Maintien de Moustapha Diop en prison : Le parti Farlu dénonce l’attitude du Premier président de la Cour d’appel de Dakar
-
Assemblée nationale : Le “terameeting” de Sonko à l’origine d’un clash entre deux députées de l’opposition





Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026


