Pour l’organisation des droits de l’homme, l’ancien directeur de l’Office central de répression du banditisme (OCRB), Robert Yékoua-Ketté, qui a été limogé le 8 juin par le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra, serait directement impliqué dans 13 incidents, et devrait faire l’objet d’une enquête en vue de poursuites.
«On félicite le gouvernement centrafricain pour le fait qu’il a déjà limogé monsieur Yékoua-Ketté. On souhaite désormais que le gouvernement, avec le soutien de la communauté internationale, lance une enquête indépendante, crédible, sur nos accusations », déclare au micro de RFI Lewis Mudge, auteur de l'enquête HRW. Et d’ajouter : « Si le gouvernement centrafricain est d’accord avec le bilan de Human Rights Watch, on pense que l’affaire de l’OCRB et l’affaire de monsieur Yékoua-Ketté peut même être traduite en justice».
Le cow-boy de Bangui
Les témoignages recueillis indiquent que sur les 18 exécutions, celui que l’on surnomme le cow-boy de Bangui «en a personnellement mené une, ordonné cinq autres et qu’il était présent lors de l’arrestation par l’OCRB de sept hommes exécutés par la suite», peut-on lire dans le rapport.
«Il faut souligner que les gens qui étaient attrapés par l’OCRB n’ont pas forcément été attrapés en flagrant délit, premièrement. Et deuxièmement, aucun cas enregistré par HRW ne l’était dans un contexte où la force était légitime. Nous avons enregistré chaque cas comme une exécution extra-judiciaire, un cas de tuerie, un cas de meurtre », conclut Lewis Mudge.
Source: Rfi.fr
«On félicite le gouvernement centrafricain pour le fait qu’il a déjà limogé monsieur Yékoua-Ketté. On souhaite désormais que le gouvernement, avec le soutien de la communauté internationale, lance une enquête indépendante, crédible, sur nos accusations », déclare au micro de RFI Lewis Mudge, auteur de l'enquête HRW. Et d’ajouter : « Si le gouvernement centrafricain est d’accord avec le bilan de Human Rights Watch, on pense que l’affaire de l’OCRB et l’affaire de monsieur Yékoua-Ketté peut même être traduite en justice».
Le cow-boy de Bangui
Les témoignages recueillis indiquent que sur les 18 exécutions, celui que l’on surnomme le cow-boy de Bangui «en a personnellement mené une, ordonné cinq autres et qu’il était présent lors de l’arrestation par l’OCRB de sept hommes exécutés par la suite», peut-on lire dans le rapport.
«Il faut souligner que les gens qui étaient attrapés par l’OCRB n’ont pas forcément été attrapés en flagrant délit, premièrement. Et deuxièmement, aucun cas enregistré par HRW ne l’était dans un contexte où la force était légitime. Nous avons enregistré chaque cas comme une exécution extra-judiciaire, un cas de tuerie, un cas de meurtre », conclut Lewis Mudge.
Source: Rfi.fr
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