Dans son discours à la nation du 16 février dernier, le président de la République Macky Sall avait déclaré qu’il allait se plier à la «Décision » des cinq sages qui l’enjoignaient de ne pas réduire son mandant, arguant que c’était anticonstitutionnel. Mais cette posture du chef de l’Etat continue de soulever le tollé chez certains spécialistes du droit. En effet dans un manifeste, 45 d’entre eux se sont montrés en déphasage, et avec le Président Sall, et avec les juges du Conseil constitutionnel.
Et, attaquant le Président Macky Sall sur les raisons qu’il a invoquées pour ne pas réduire son mandat, le «groupe des 45 » déclarent : «Pour justifier pourquoi il entend se conformer à l’avis du Conseil constitutionnel, le président de la République a invoqué l’article 92 de la Constitution au terme duquel «les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles». La convocation de cette disposition est pourtant superfétatoire. Elle relève d’un subterfuge juridique utilisé pour accomplir un dessein politique personnel. La référence à l’article 92 de la Constitution n’est pertinente que si on est dans le cadre d’une décision. Ce qui n’est juridiquement pas le cas », dénoncent-ils.
Selon eux, «le Conseil constitutionnel a créé une nouvelle règle de droit consistant à dire qu’une loi ne peut pas prévoir sa propre rétroactivité. On ne lui connaissait pas un tel pouvoir. Si le juge est dans son ontologie, un «faiseur de systèmes», il n’en a pas fait ici la démonstration».
En signant le manifestes, ces spécialistes du droit comptent dénoncer ce qu’ils considèrent comme la perversion de leur domaine par certains hommes politiques ainsi que des spécialistes comme eux, avec comme finalité des intérêts crypto personnels. Cette tendance, s’insurgent-ils, est en train de gagner les Universités du Sénégal et ils n’entendent pas laisser cette «dégradation du droit » se poursuivre.
Et, attaquant le Président Macky Sall sur les raisons qu’il a invoquées pour ne pas réduire son mandat, le «groupe des 45 » déclarent : «Pour justifier pourquoi il entend se conformer à l’avis du Conseil constitutionnel, le président de la République a invoqué l’article 92 de la Constitution au terme duquel «les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles». La convocation de cette disposition est pourtant superfétatoire. Elle relève d’un subterfuge juridique utilisé pour accomplir un dessein politique personnel. La référence à l’article 92 de la Constitution n’est pertinente que si on est dans le cadre d’une décision. Ce qui n’est juridiquement pas le cas », dénoncent-ils.
Selon eux, «le Conseil constitutionnel a créé une nouvelle règle de droit consistant à dire qu’une loi ne peut pas prévoir sa propre rétroactivité. On ne lui connaissait pas un tel pouvoir. Si le juge est dans son ontologie, un «faiseur de systèmes», il n’en a pas fait ici la démonstration».
En signant le manifestes, ces spécialistes du droit comptent dénoncer ce qu’ils considèrent comme la perversion de leur domaine par certains hommes politiques ainsi que des spécialistes comme eux, avec comme finalité des intérêts crypto personnels. Cette tendance, s’insurgent-ils, est en train de gagner les Universités du Sénégal et ils n’entendent pas laisser cette «dégradation du droit » se poursuivre.
Autres articles
-
Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026
-
Budget 2026 : plus de 148 milliards FCFA alloués au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
-
Budget Hydraulique 2026 : Ayib Daffé alerte sur les défis structurels de l’accès à l’eau au Sénégal
-
Maintien de Moustapha Diop en prison : Le parti Farlu dénonce l’attitude du Premier président de la Cour d’appel de Dakar
-
Assemblée nationale : Le “terameeting” de Sonko à l’origine d’un clash entre deux députées de l’opposition





Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026


