Les arrestations de membres de l'appareil de sécurité sont rares et représentent une nouvelle inflexion de la politique éthiopienne par le Premier ministre Abiy Ahmed, qui veut rompre avec le passé autoritaire du pays.
"Vingt-sept responsables ont été arrêtés pour corruption présumée, tandis que 36 ont été écroués pour violations présumées des droits de l'homme", déclare Berhanu Tsegaye, le procureur général d'Ethiopie au cours d'une conférence de presse.
Il ajoute qu'une chasse à l'homme est en cours pour retrouver les suspects restants.Le procureur général n'a pas précisé l'identité des suspects mais il a indiqué que certains avaient déjà comparu devant la justice.
Les faits de corruption présumés ont eu lieu à la Metals and Engineering Corporation (METEC), une entreprise dirigée par l'armée, a-t-il souligné.
Selon le procureur général, des responsables de METEC ont été impliqués dans l'achat de biens pour un montant de deux milliards de dollars, sans aucun appel d'offre.
Le premier ministre Abiy Ahmed avait publiquement admis plus tôt cette année que des responsables de la sécurité avaient en toute impunité commis des actes de torture et des violations des droits de l'homme.
"Vingt-sept responsables ont été arrêtés pour corruption présumée, tandis que 36 ont été écroués pour violations présumées des droits de l'homme", déclare Berhanu Tsegaye, le procureur général d'Ethiopie au cours d'une conférence de presse.
Il ajoute qu'une chasse à l'homme est en cours pour retrouver les suspects restants.Le procureur général n'a pas précisé l'identité des suspects mais il a indiqué que certains avaient déjà comparu devant la justice.
Les faits de corruption présumés ont eu lieu à la Metals and Engineering Corporation (METEC), une entreprise dirigée par l'armée, a-t-il souligné.
Selon le procureur général, des responsables de METEC ont été impliqués dans l'achat de biens pour un montant de deux milliards de dollars, sans aucun appel d'offre.
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