Polémique à Madagascar, après l'annulation de la publication d'un sondage sur les intentions de vote des électeurs à la présidentielle du 7 novembre. Mercredi 26 septembre, les autorités malgaches ont obtenu le retrait de cette enquête d'opinion. Le gouvernement malgache évoque « la sauvegarde de l'ordre public et la sécurité de l'Etat » comme motifs. Ce sondage devait être publié dans le magazine Politika et a finalement été retiré des pages de la revue.
Neuf pages arrachées. C'est ce que les journalistes ont constaté en ouvrant le magazine Politika ce mercredi. Des pages qui révélaient les résultats du sondage commandé par la fondation allemande Friedrich Ebert. « C'est un peu une partie de nous qui a été arrachée. Il y a eu des pressions amicales bien évidemment pour nous dissuader de publier les résultats. Puis ça a été notifié officiellement. Nous, nous ne parlons pas d'autocensure, mais de prise de responsabilités », estime Raoto Andriamanambe, le rédacteur en chef du journal.
Sur les réseaux sociaux, ce sont bien les mots « censure » et « autocensure » qui sont utilisés pour qualifier cette affaire. Car après les pressions, c'est finalement une lettre officielle du gouvernement malgache adressée à la fondation qui a eu raison de la publication de ce sondage.
C'est ce qu'a expliqué Marcus Schneider, le représentant de la Friedrich Ebert lors d'une conférence de presse : « Dans cette notification officielle, le gouvernement exprime ses vives préoccupations quant à la publication des résultats. Ils mentionnent aussi le contexte électoral. Et je ne vais pas vous cacher que nous, nous n'avons pas les mêmes appréciations. Les sondages sont indispensables. Dans une démocratie, il est clair que c'est le peuple qui est souverain et les dirigeants sont les simples serviteurs de ce peuple, ce qui n'est peut-être pas toujours vécu de cette manière à Madagascar. Néanmoins, nous pensons que les arguments avancés par les autorités sont des arguments valables. Nous ne voulons pas contribuer à aggraver une tension qui peut-être est déjà latente. »
A Madagascar, la loi n'interdit pas la publication de sondages en dehors de la campagne électorale. Une campagne qui débutera le 8 octobre.
Neuf pages arrachées. C'est ce que les journalistes ont constaté en ouvrant le magazine Politika ce mercredi. Des pages qui révélaient les résultats du sondage commandé par la fondation allemande Friedrich Ebert. « C'est un peu une partie de nous qui a été arrachée. Il y a eu des pressions amicales bien évidemment pour nous dissuader de publier les résultats. Puis ça a été notifié officiellement. Nous, nous ne parlons pas d'autocensure, mais de prise de responsabilités », estime Raoto Andriamanambe, le rédacteur en chef du journal.
Sur les réseaux sociaux, ce sont bien les mots « censure » et « autocensure » qui sont utilisés pour qualifier cette affaire. Car après les pressions, c'est finalement une lettre officielle du gouvernement malgache adressée à la fondation qui a eu raison de la publication de ce sondage.
C'est ce qu'a expliqué Marcus Schneider, le représentant de la Friedrich Ebert lors d'une conférence de presse : « Dans cette notification officielle, le gouvernement exprime ses vives préoccupations quant à la publication des résultats. Ils mentionnent aussi le contexte électoral. Et je ne vais pas vous cacher que nous, nous n'avons pas les mêmes appréciations. Les sondages sont indispensables. Dans une démocratie, il est clair que c'est le peuple qui est souverain et les dirigeants sont les simples serviteurs de ce peuple, ce qui n'est peut-être pas toujours vécu de cette manière à Madagascar. Néanmoins, nous pensons que les arguments avancés par les autorités sont des arguments valables. Nous ne voulons pas contribuer à aggraver une tension qui peut-être est déjà latente. »
A Madagascar, la loi n'interdit pas la publication de sondages en dehors de la campagne électorale. Une campagne qui débutera le 8 octobre.
Autres articles
-
Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays





Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections


