
C’est une de ces journées à Marioupol - où les combats deviennent à nouveau plus violents : avions dans le ciel, tirs répétés sur la zone industrielle - que les séparatistes pro-russes, qui nous accompagnent pour ce reportage, n'arrivent pas à prendre. Ce jour-là, une fumée noire se dégage de l'usine de chimie.
Du côté du théâtre, plusieurs personnes qui s'affairent autour d'un puits improvisé. Une femme explique : « À l'origine c'est une bouche d'incendie sur une source, pour les pompiers. En cas de feu, ils venaient s'alimenter ici. Les gens savaient que c'était là alors ils l'ont ouvert… que faire d'autre ? L'eau c’est essentiel. »
Du côté du théâtre, plusieurs personnes qui s'affairent autour d'un puits improvisé. Une femme explique : « À l'origine c'est une bouche d'incendie sur une source, pour les pompiers. En cas de feu, ils venaient s'alimenter ici. Les gens savaient que c'était là alors ils l'ont ouvert… que faire d'autre ? L'eau c’est essentiel. »

Un par un, ils descendent un seau avec une corde et remplissent des bidons, des bouteilles, parfois des bassines. Elle poursuit : « Nous on vient tous les jours. Nous ne pouvons pas prendre trop de poids avec nous. Et il faut bien tirer la chasse d'eau, se laver les mains, les pieds, les cheveux, faire la vaisselle... Cela fait 43 jours que c'est comme ça, et que nous venons tous les jours. »
Dans Marioupol, on croise aussi de plus en plus de personnes avec des brouettes chargées de bois coupés dans les arbres des parcs et jardins pour faire le feu pour cuisiner. Les habitants viennent aussi dans les appartements dévastés et vides récupérer de quoi couvrir les fenêtres ou remplacer un tabouret.
Les radios des soldats séparatistes pro-russes qui nous accompagnent crépitent, le signal qu'il ne faut pas s'attarder dans cette partie dévastée du centre-ville. Les voilà qui hèlent un passant et lui intiment l'ordre de s'éloigner. Un des soldats précise : « Ici, presque toutes les armes sont utilisées, à partir du calibre 7,62, des balles, des armes légères, jusqu'aux gros calibres, et des obus aussi. »
Dans Marioupol, on croise aussi de plus en plus de personnes avec des brouettes chargées de bois coupés dans les arbres des parcs et jardins pour faire le feu pour cuisiner. Les habitants viennent aussi dans les appartements dévastés et vides récupérer de quoi couvrir les fenêtres ou remplacer un tabouret.
Les radios des soldats séparatistes pro-russes qui nous accompagnent crépitent, le signal qu'il ne faut pas s'attarder dans cette partie dévastée du centre-ville. Les voilà qui hèlent un passant et lui intiment l'ordre de s'éloigner. Un des soldats précise : « Ici, presque toutes les armes sont utilisées, à partir du calibre 7,62, des balles, des armes légères, jusqu'aux gros calibres, et des obus aussi. »

A quelques pas pourtant une famille qui erre pour quelques minutes grappillées en dehors d'un abri anti-bombe. « Nous n'avons pas de bougies, pas de lumière, rien. Comment passer le temps dans un sous-sol ? Le plus souvent, nous sortons pour cuisiner et nous retournons directement au sous-sol. Au moins pendant qu'il fait jour, les enfants peuvent dehors jouer à quelque chose. Dominos, dames, cartes… », témoigne la mère.
Quelques mètres plus loin, Pavel, 6 ans, et les joues rondes et roses de l'enfance court après sa sœur aînée sous le regard de sa mère et de sa tante. « Non, on n'a pas peur des explosions. On s'y est déjà habitués. On fait même du vélo et du scooter ici. On n'a pas peur. Si on rassemble son courage, ce n'est pas du tout effrayant. Et puis j'aurai bientôt sept ans et je vais aller à l'école cet été. Tout le monde aime l'école en été. Moi aussi j'aime ça », espère le petit garçon.
Quelques mètres plus loin, Pavel, 6 ans, et les joues rondes et roses de l'enfance court après sa sœur aînée sous le regard de sa mère et de sa tante. « Non, on n'a pas peur des explosions. On s'y est déjà habitués. On fait même du vélo et du scooter ici. On n'a pas peur. Si on rassemble son courage, ce n'est pas du tout effrayant. Et puis j'aurai bientôt sept ans et je vais aller à l'école cet été. Tout le monde aime l'école en été. Moi aussi j'aime ça », espère le petit garçon.
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