Pour la première fois, Doudou Ilunga a avoué avoir mis les menottes aux deux victimes, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Jacques Mugabo a confirmé avoir pris part à leur mise à mort par étouffement. Daniel Mukalay a, lui, accusé l’ancien inspecteur général de la police John Numbi d’avoir commandité ce crime et d’avoir fait pression sur lui pour qu’il serve de bouc-émissaire.
Pour le collectif des avocats des parties civiles, la thèse du crime d’État se précise. Me Peter Ngomo, du collectif des avocats des familles des victimes, déclare : « Tous ceux dont on parle, ce ne sont pas des petites mais de grandes personnalités du pays qui ont plongé, d'une manière ou d'une autre, dans l'assassinat de ces deux défenseurs des droits de l'Homme. »
Christopher Ngoyi Mutamba, coordonnateur de la Société Civile du Congo est, lui, convaincu qu’il s’est agi d’une action coordonnée : « Dans sa déposition, Daniel Mukalay démontre clairement qu'il y avait une intelligence, avec en tête M. John Numbi. »
De son côté, Me Marie-Louise Okako, également avocate des parties civiles, pense que tous les éléments doivent être pris en compte : « Nous espérons que l'on ne se fiera pas à ce qui avait été jugé au second degré avant la comparution des exécutants. Parce que tout la donne change. »
Le général des FARDC Zelwa Katanga, alias « Djadjidja », exige, lui, des preuves que Fidèle Bazana, le compagnon d’infortune de Floribert Chebeya, a été enseveli dans sa concession.
Pour le collectif des avocats des parties civiles, la thèse du crime d’État se précise. Me Peter Ngomo, du collectif des avocats des familles des victimes, déclare : « Tous ceux dont on parle, ce ne sont pas des petites mais de grandes personnalités du pays qui ont plongé, d'une manière ou d'une autre, dans l'assassinat de ces deux défenseurs des droits de l'Homme. »
Christopher Ngoyi Mutamba, coordonnateur de la Société Civile du Congo est, lui, convaincu qu’il s’est agi d’une action coordonnée : « Dans sa déposition, Daniel Mukalay démontre clairement qu'il y avait une intelligence, avec en tête M. John Numbi. »
De son côté, Me Marie-Louise Okako, également avocate des parties civiles, pense que tous les éléments doivent être pris en compte : « Nous espérons que l'on ne se fiera pas à ce qui avait été jugé au second degré avant la comparution des exécutants. Parce que tout la donne change. »
Le général des FARDC Zelwa Katanga, alias « Djadjidja », exige, lui, des preuves que Fidèle Bazana, le compagnon d’infortune de Floribert Chebeya, a été enseveli dans sa concession.
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