Pacifique Nininahazwe dénonce un verdict injuste. AFP/ROBERTO SCHMIDT
Cette fois, c’est le coordinateur de la principale plateforme de la société civile burundaise, le Forsc (Forum pour le renforcement de la société civile), qui regroupe plus de 180 associations, qui est monté au créneau.
Pacifique Nininahazwe dénonce un verdict profondément injuste, et met en garde contre la dérive que l’on observe, selon lui, de la justice de ce pays : « Je ne vois pas pourquoi on s’empresse à condamner à la perpétuité un journaliste qui ne faisait que son travail. En fait, le problème de ce pays c’est le problème d’une justice qui n’est pas indépendante ».
Interrogé par RFI, le gouvernement burundais est enfin sorti de son silence, et a protesté de sa bonne foi : « Le gouvernement ne peut, en aucun cas, endosser la responsabilité du verdict, parce que nous tenons à ce que la justice soit indépendante. Le gouvernement n’est, en aucun cas, intervenu dans ce procès », déclare Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement.
Et signe d’un regain de tension entre gouvernement burundais et société civile, Philippe Nzobonariba s’en est pris une nouvelle fois à des organisations accusées d’avoir pris fait et cause pour les ennemis du pouvoir burundais : « Vous savez que nous avons une société civile, composée de plusieurs associations, dont certaines sont réellement et directement, impliquées dans la déstabilisation contre le gouvernement, contre les institutions ».
Les mêmes accusations sont portées contre plusieurs stations privées du Burundi, qui ont juré de se battre, jusqu’à ce que Hassan Ruvakuki sorte de sa prison.
Source: RFI
Pacifique Nininahazwe dénonce un verdict profondément injuste, et met en garde contre la dérive que l’on observe, selon lui, de la justice de ce pays : « Je ne vois pas pourquoi on s’empresse à condamner à la perpétuité un journaliste qui ne faisait que son travail. En fait, le problème de ce pays c’est le problème d’une justice qui n’est pas indépendante ».
Interrogé par RFI, le gouvernement burundais est enfin sorti de son silence, et a protesté de sa bonne foi : « Le gouvernement ne peut, en aucun cas, endosser la responsabilité du verdict, parce que nous tenons à ce que la justice soit indépendante. Le gouvernement n’est, en aucun cas, intervenu dans ce procès », déclare Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement.
Et signe d’un regain de tension entre gouvernement burundais et société civile, Philippe Nzobonariba s’en est pris une nouvelle fois à des organisations accusées d’avoir pris fait et cause pour les ennemis du pouvoir burundais : « Vous savez que nous avons une société civile, composée de plusieurs associations, dont certaines sont réellement et directement, impliquées dans la déstabilisation contre le gouvernement, contre les institutions ».
Les mêmes accusations sont portées contre plusieurs stations privées du Burundi, qui ont juré de se battre, jusqu’à ce que Hassan Ruvakuki sorte de sa prison.
Source: RFI
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