Le correspondant de RFI au Burundi, Hassan Ruvakuki. Reuters
Il n’y a qu’un seul quotidien au Burundi, un quotidien gouvernemental, et il ne s'est pas indigné dans cette affaire. En revanche, la condamnation d’Hassan Ruvakuki a fait le tour de toutes les radios du pays.
Société civile, organisation de la presse… toutes les voix sont unanimes pour dénoncer une décision de justice qualifiée d’inique. Même la radio Rema FM, qui est réputée proche du pouvoir, a ouvert ses ondes à des organisations qui sont très critiques envers le pouvoir et la justice burundaise.
Le silence des autorités politiques
Les journalistes burundais et les responsables des médias assurent qu’ils sont prêts à se battre, et jusqu’au bout. Ils prévoient des actions concrètes pour faire pression sur le pouvoir en vue d’obtenir la libération de ce confrère emprisonné injustement, expliquent-ils. Ils envisagent de boycotter les festivités du Cinquantenaire de l’indépendance du Burundi, prévues le 1er juillet. Si le pouvoir ne cède pas, ce pourrait être un gros coup.
Le contraste est saisissant entre d’un côté les réactions plutôt virulentes de la société civile et des médias, et de l’autre le silence radio observé jusqu’ici par le pouvoir burundais. Plusieurs responsables approchés par RFI se sont réfugiés derrière l’indépendance de la justice pour expliquer leur silence.
Le seul à parler a été le porte-parole de la Cour suprême et du ministère public au Burundi, qui jure que la justice a tranché en toute indépendance, sans convaincre grand monde.
Source: RFI
Société civile, organisation de la presse… toutes les voix sont unanimes pour dénoncer une décision de justice qualifiée d’inique. Même la radio Rema FM, qui est réputée proche du pouvoir, a ouvert ses ondes à des organisations qui sont très critiques envers le pouvoir et la justice burundaise.
Le silence des autorités politiques
Les journalistes burundais et les responsables des médias assurent qu’ils sont prêts à se battre, et jusqu’au bout. Ils prévoient des actions concrètes pour faire pression sur le pouvoir en vue d’obtenir la libération de ce confrère emprisonné injustement, expliquent-ils. Ils envisagent de boycotter les festivités du Cinquantenaire de l’indépendance du Burundi, prévues le 1er juillet. Si le pouvoir ne cède pas, ce pourrait être un gros coup.
Le contraste est saisissant entre d’un côté les réactions plutôt virulentes de la société civile et des médias, et de l’autre le silence radio observé jusqu’ici par le pouvoir burundais. Plusieurs responsables approchés par RFI se sont réfugiés derrière l’indépendance de la justice pour expliquer leur silence.
Le seul à parler a été le porte-parole de la Cour suprême et du ministère public au Burundi, qui jure que la justice a tranché en toute indépendance, sans convaincre grand monde.
Source: RFI
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