Julius Malema n’en est pas à une contradiction près. Dimanche 1er juin, le député sud-africain s’en était pris aux membres du parlement et du gouvernement qui préfèrent avoir recours aux institutions privées plutôt que publiques. « À quoi bon avoir un service public, si même nos dirigeants ne l’utilisent pas ? », avait-il fait remarquer.
C’était avant que la presse sud-africaine ne révèle que Julius Malema envoie lui-même son fils de huit ans dans une école privée. Questionné par les médias, le député a tout simplement répondu qu’il n’enverrait pas son fils dans une école publique « pauvre et dysfonctionnelle ».
Personnage controversé de la politique sud-africaine
Ce n’est pas la première fois que Julius Malema – qui a été élu député sous l'étiquette de son propre parti, l'EFF (Economic Freedom Fighters), après avoir été exclu de l'ANC de Jacob Zuma – se contredit. Celui qui se targue d’être le défenseur des pauvres s’est fait épingler il y a deux mois, portant des chaussures de la marque de luxe Louis Vuitton, alors qu’il faisait campagne dans un township désœuvré. Il avait alors rétorqué qu’il portait du Louis Vuitton pour « inspirer les pauvres ».
Julius Malema, qui s’est fait élire député en promettant de combattre la corruption au sein du gouvernement et de l'ANC, est par ailleurs lui-même poursuivi pour fraude et corruption dans le cadre d’une affaire de marché public. Son procès doit démarrer en septembre.
Source : Rfi.fr
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