Le général rwandais Faustin Kayumba Nyamwasa, en exil en Afrique du Sud, pendant une audience à Johannesburg, le 21 juin 2012.
Ce sont bien six personnes qui sont jugées à Johannesburg, et pas le gouvernement rwandais, même si celui-ci a, tout de même, fait appel aux services d’avocats sud-africains.
Pourtant le général Kayumba s’est servi du procès comme une tribune contre le président Paul Kagamé, qu’il assure être derrière les agressions contre sa personne, mais aussi contre d’autres opposants comme Franck Ntwali, son beau-frère et président du parti d’opposition Congrès national rwandais, qui fut blessé par neuf coups de couteaux à Johannesburg il y a une dizaine de jours. «C’est le même type d’attaques dont ont été victimes d’autres réfugiés Rwandais qui se sont élevés pour critiquer le gouvernement du Rwanda. Franck était l’un d’eux, donc ça ne m’a pas étonné. Nous sommes en constant danger parce que nous exprimons notre opinion. Le danger sera toujours là » dénonce Faustin Kayumba Nyamwasa au micro de RFI.
Le parquet doit présenter ses derniers éléments à charge ce jeudi avant que les audiences ne soient suspendues jusqu’à l’année prochaine.
Source: RFI
Pourtant le général Kayumba s’est servi du procès comme une tribune contre le président Paul Kagamé, qu’il assure être derrière les agressions contre sa personne, mais aussi contre d’autres opposants comme Franck Ntwali, son beau-frère et président du parti d’opposition Congrès national rwandais, qui fut blessé par neuf coups de couteaux à Johannesburg il y a une dizaine de jours. «C’est le même type d’attaques dont ont été victimes d’autres réfugiés Rwandais qui se sont élevés pour critiquer le gouvernement du Rwanda. Franck était l’un d’eux, donc ça ne m’a pas étonné. Nous sommes en constant danger parce que nous exprimons notre opinion. Le danger sera toujours là » dénonce Faustin Kayumba Nyamwasa au micro de RFI.
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Source: RFI
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