Son successeur sera désigné, dimanche 25 août, lors de la conférence nationale qui se tient dans le KwaZulu-Natal. Cette figure politique qui s’est longtemps accrochée au pouvoir, à la tête de son parti, aura marqué l’histoire du pays.
Il n’aura jamais accompli le rêve qui l’a hanté toute sa vie, celui de créer un royaume Zoulou indépendant dans sa région du KwaZulu-Natal, au sud-est du pays. Ce rêve aura été enterré par son rival de toujours, Nelson Mandela.
Mangosuthu Buthelezi a pourtant débuté sa carrière politique en militant pour l’ANC mais, devenu Premier ministre régional du KwaZulu-Natal, il formera l’IFP en 1975. Opposé à la lutte armée, il souhaite se poser en alternative à l’ANC et est accusé de collaborer avec le pouvoir de l’apartheid.
La rupture entre les deux mouvements est définitive dans les années 80, lorsqu’éclate une guerre civile. Les nationalistes zoulous de l’Inkhata sont alors armés par le pouvoir blanc. Les affrontements feront plus de 10 000 victimes.
Après son élection, Nelson Mandela privilégiera la réconciliation en offrant à Mangosuthu Buthelezi le poste de ministre de l’Intérieur, poste qu’il occupera jusqu’en 2004.
Il laisse derrière lui un parti qui a beaucoup perdu de son prestige mais qui a regagné des voix, lors des dernières élections nationales.
Il n’aura jamais accompli le rêve qui l’a hanté toute sa vie, celui de créer un royaume Zoulou indépendant dans sa région du KwaZulu-Natal, au sud-est du pays. Ce rêve aura été enterré par son rival de toujours, Nelson Mandela.
Mangosuthu Buthelezi a pourtant débuté sa carrière politique en militant pour l’ANC mais, devenu Premier ministre régional du KwaZulu-Natal, il formera l’IFP en 1975. Opposé à la lutte armée, il souhaite se poser en alternative à l’ANC et est accusé de collaborer avec le pouvoir de l’apartheid.
La rupture entre les deux mouvements est définitive dans les années 80, lorsqu’éclate une guerre civile. Les nationalistes zoulous de l’Inkhata sont alors armés par le pouvoir blanc. Les affrontements feront plus de 10 000 victimes.
Après son élection, Nelson Mandela privilégiera la réconciliation en offrant à Mangosuthu Buthelezi le poste de ministre de l’Intérieur, poste qu’il occupera jusqu’en 2004.
Il laisse derrière lui un parti qui a beaucoup perdu de son prestige mais qui a regagné des voix, lors des dernières élections nationales.
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison