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Agriculture à Podor: Mbolo Birane réclame l’aménagement des terres par la SAED

​L’agriculture est la principale source de revenus des habitants de Mbolo Birane, situé dans le département de Podor. Mbolo Birane souffre de tous les maux pour le développement de l’agriculture à cause des problèmes d’aménagement des terres, de la décrue, des crédits et des délestages récurrents de la Senelec. Les agriculteurs et les habitants de cette zone réclament surtout l’aménagement des terres par la Saed.



Agriculture à Podor: Mbolo Birane réclame l’aménagement des terres par la SAED
 Situé dans le département de Podor dans la région de Saint Louis, Mbolo Birane, chef-lieu de la commune qui compte 27 villages, souffre de tous les maux pour le développement de l’agriculture, principale activité des habitants de la localité. L’agriculture fait partie des leviers pour aider le Sénégal à se développer. Mbolo Birane souffre du problème de la décrue et de l’aménagement des terres.

Les agriculteurs demandent l’aménagement des terres par la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta (SAED). « On demande aux jeunes de retourner à la terre, mais il se pose un problème foncier récurrent au Sénégal. Il y a des espaces cultivables dans le Fouta. Mais la principale difficulté des agriculteurs est la décrue et l’eau du fleuve qui submerge les champs rizicoles. Nous saluons notre partenariat avec la fondation coréenne SAEMAUL qui a amené des tracteurs modernes pour le développement de l’agriculture. Nous demandons à la SAED de faire des aménagements adéquats pour solutionner ce problème de la décrue qui empêche les habitants de travailler la terre » a lancé le Secrétaire de la commune de Mbolo Birane, Djibril El Bachir Coly.

Pour lui, la deuxième difficulté reste l’absence d’espaces. « Nous proposons que les populations se réunissent pour que les autorités de la SAED puissent aménager les terres pour favoriser la riziculture. Si on règle le problème de la décrue, on peut aider les populations à subvenir à leurs besoins en nutrition. Sans aménagement des terres pour freiner l’eau, il y aura toujours une décrue. Beaucoup de jeunes sont découragés, je leur demande de s’engager dans l’agriculture car la terre ne ment pas. Il faut que les jeunes se réunissent en GIE pour bénéficier des financements de la DER à Podor qui s’élèvent à 100 millions et travailler la terre. Bien que la jeunesse soit découragée, les jeunes doivent éviter de prendre les pirogues pour aller se tuer dans la mer. L’eldorado est là, en travaillant la terre, on peut obtenir tout ce qu’on veut dans le pays », a-t-il rassuré.

Délestages récurrents de la Senelec
« La terre est rentable, nos problèmes sont l’aménagement des terres, le problème d’intrants et de crédits car si on n’a pas de rendements, on ne pourra payer les banques pour faire une nouvelle campagne. Il y a des terres cultivables dans le Fouta, mais nous rencontrons d’énormes difficultés. Notre principal problème est l’aménagement des terres. Même si on cultive, on ne peut pas avoir une bonne production et on a des problèmes pour payer les dettes. Notre récolte n’a pas de rendements. Parfois on a que 10 sacs et en un mois on épuise notre production en payant 60.000 à 65.000 f de dette. On n’a pas de problèmes de tracteurs ni de machines, mais on tarde d’aller en campagne agricole qui se fait une seule fois dans l’année », a déploré Mamadou Sow, président du GIE Mbolo 4.

S’élevant sur 24 hectares dans le nord du village, la Société d’intensification des produits agricole de Mbolo Birane (SIPA) cultive des pastèques, des arachides et du niébé. En campagne de 10 hectares de pommes de terre, le président de la SIPA de Mbolo Birane, Amadou Sow dénonce la cherté de l’électricité et les délestages de la Senelec qui ont causé des dégâts avec les pannes et les explosions récurrentes des pompes d’irrigation. « Quand on a les moyens de travailler la terre, elle est rentable, Sipa est venue pour freiner l’émigration clandestine de la jeunesse et j’appelle à l’engagement et au courage des jeunes pour travailler la terre », a exhorté Amadou Sow.

Le Témoin


Vendredi 4 Décembre 2020 - 09:38


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