C'est le plus gros scandale financier du pays. La justice algérienne va tenter de comprendre comment entre 2000 et 2009, trois contrats passés de gré à gré par l'entreprise nationale de pétrole, Sonatrach, ont généré des commissions de plusieurs millions d'euros.
A la barre, ils sont 19 prévenus, dont de hauts responsables de Sonatrach, dont l'ancien PDG, et trois entreprises, qui doivent répondre notamment des accusations de corruption, blanchiment d'argent et détournement d'argent public.
L'affaire est sensible. D'abord, parce que Sonatrach est l'entreprise stratégique du pays, celle qui gère les revenus liés au pétrole et au gaz. Mais surtout, le procès pourrait impliquer certains responsables politiques de l'époque qui sont toujours au pouvoir. Certains prévenus estiment ainsi être victimes de règlements de compte politiques.
L'homme politique symbole de cette affaire, Chakib Khelil, qui était ministre de l'Energie pendant toute cette période, ne sera pas présent au procès car réfugié aux Etats-Unis. Un mandat d'arrêt a été lancé contre lui, puis a été annulé pour vice de procédure. Les autorités algériennes n'ont pas demandé son extradition.
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