Deux choses suscitent la colère. D’abord Amar Saadani, le nouveau chef du premier parti du pays est impliqué dans un scandale de corruption agricole. Un scandale de détournement d’argent public de plus de 3 millions de dollars.
Pour la population, Amar Saïdani est un homme de la « chkara », un homme de l’argent sale. Alors que l’Algérie tente de se donner l’image d’un pays qui lutte contre la corruption, la pilule a du mal à passer. Et puis surtout, ce qui ne passe pas, c’est la méthode. Les journaux parlent de putsch, car même si le conseil d’Etat avait déclaré la réunion illégale la veille de l’élection.
Dans la nuit, le FLN a obtenu une nouvelle autorisation des autorités locales. Pour El- Watan,la justice a été instrumentalisée, la Constitution humiliée. Le parti politique Jil Jadid dénonce un Etat de non-droit où la force brutale est appelée à régler les conflits politiques.
Toute la presse fait le parallèle avec 2004, lorsque au milieu d’une nuit, Ali Benflis, candidat à la présidentielle contre Abdelaziz Bouteflika avait été brutalement déchu de son poste de chef du FLN. Car l’enjeu, 10 ans après, est le même, celui d’une élection présidentielle que deux clans tentent de remporter.
-
Tentative de coup d’État au Bénin: une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, placées sous mandat de dépôt
-
RDC: au Sud-Kivu, l'AFC/M23 annonce son retrait sous conditions de la ville d'Uvira
-
Madagascar: le président Randrianirina s'explique sur son récent voyage à Dubaï
-
Au Kenya, des diplomates s’inquiètent de recrutements forcés pour l'armée russe
-
Au Burkina Faso, des fonctionnaires accusés d’avoir détourné des fonds destinés aux déplacés




Tentative de coup d’État au Bénin: une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, placées sous mandat de dépôt


