François Hollande doit se rendre en Algérie pour une visite de deux jours. REUTERS/Benoit Tessier
Une visite boycottée par 14 partis politiques
Aucune relation avec la France n’est possible sans une reconnaissance des crimes coloniaux ni une repentance. Dans une lettre adressée aux autorités françaises, mais aussi aux autorités algériennes ainsi qu’aux intellectuels et au peuple algériens, quatorze partis politiques, dont la principale formation islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), refusent toute normalisation des relations avec la France.
Alors que le président Abdelaziz Bouteflika souhaitait il y a quelques jours une relation « forte et dynamique » avec Paris, ces quatorze partis dénoncent le « mépris » français pour les Algériens, un mépris qui s’illustre selon eux par le bras d’honneur très médiatique de l’ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet.
Pour eux, pas question d’accueillir les pieds-noirs et les harkis qui feront partie de la délégation française. Les discussions sur les biens immobiliers qui leur ont été enlevés qui sont prévues sont d’ailleurs une « ligne rouge » à ne pas franchir. Il faut en finir avec la politique de l’autruche, disent-ils, et demander des excuses officielles.
Aucune relation avec la France n’est possible sans une reconnaissance des crimes coloniaux ni une repentance. Dans une lettre adressée aux autorités françaises, mais aussi aux autorités algériennes ainsi qu’aux intellectuels et au peuple algériens, quatorze partis politiques, dont la principale formation islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), refusent toute normalisation des relations avec la France.
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