Officiellement, l’objectif est de montrer que l'Algérie entend les manifestants et que le pouvoir est engagé dans un dialogue national. En résumé, il s’agit de rassurer tous ceux qui s'inquiéteraient de voir chaque jour les Algériens descendre par dizaines de milliers dans la rue.
Ramtane Lamamra est presque allé jusqu'à positiver lors de sa visite en Allemagne. « A vous et aux autres amis de l’Algérie, je vous dis : soyez rassurés. Ce qui se passe dans mon pays est une évolution naturelle dans le cadre d’une étape historique de taille devant permettre au peuple algérien et notamment aux jeunes qui constituent la majeure partie de la société algérienne de bâtir, par lui-même, son destin. Cela devra permettre à l’Algérie de fonder un nouveau système politique pour remplacer celui qui est arrivé à son terme. »
Contre toute ingérence
Tonalité semblable lors de sa visite lundi en Italie où il a, là aussi, parlé d'un « moment privilégié de l'histoire » de son pays. Un moment « qui se passe en famille », faisant ainsi allusion à son attachement à la non-ingérence. Pour appuyer ses propos, le vice-Premier ministre a mis en garde toutes les « forces occultes » ou les ONG qui voudraient s'immiscer dans les affaires du pays. Même discours à Moscou mardi : la non-ingérence à tout prix.
Des mots qui sonnent comme une réponse à l'opposition. Dans un communiqué diffusé en début de semaine, Ali Benflis a précisément dénoncé un pouvoir fragilisé qui réagit en « allant chercher la compréhension des uns et le soutien des autres ». Une démarche qui va dans le sens d'une « internationalisation de la crise », souligne l'opposant. Une opération de communication en tout cas critiquée sur les réseaux sociaux.
Selon Jean-Yves Le Drian, "L’Algérie est un pays souverain donc la France n’a pas à s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Algérie. Elle n’a pas à le faire et ne cherche pas à le faire. C’est au peuple algérien et à lui seul qu’il revient de décider souverainement de son avenir"
Ramtane Lamamra est presque allé jusqu'à positiver lors de sa visite en Allemagne. « A vous et aux autres amis de l’Algérie, je vous dis : soyez rassurés. Ce qui se passe dans mon pays est une évolution naturelle dans le cadre d’une étape historique de taille devant permettre au peuple algérien et notamment aux jeunes qui constituent la majeure partie de la société algérienne de bâtir, par lui-même, son destin. Cela devra permettre à l’Algérie de fonder un nouveau système politique pour remplacer celui qui est arrivé à son terme. »
Contre toute ingérence
Tonalité semblable lors de sa visite lundi en Italie où il a, là aussi, parlé d'un « moment privilégié de l'histoire » de son pays. Un moment « qui se passe en famille », faisant ainsi allusion à son attachement à la non-ingérence. Pour appuyer ses propos, le vice-Premier ministre a mis en garde toutes les « forces occultes » ou les ONG qui voudraient s'immiscer dans les affaires du pays. Même discours à Moscou mardi : la non-ingérence à tout prix.
Des mots qui sonnent comme une réponse à l'opposition. Dans un communiqué diffusé en début de semaine, Ali Benflis a précisément dénoncé un pouvoir fragilisé qui réagit en « allant chercher la compréhension des uns et le soutien des autres ». Une démarche qui va dans le sens d'une « internationalisation de la crise », souligne l'opposant. Une opération de communication en tout cas critiquée sur les réseaux sociaux.
Selon Jean-Yves Le Drian, "L’Algérie est un pays souverain donc la France n’a pas à s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Algérie. Elle n’a pas à le faire et ne cherche pas à le faire. C’est au peuple algérien et à lui seul qu’il revient de décider souverainement de son avenir"
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