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Algérie: loin du changement vécu par les pays voisins, le FLN prône la stabilité

J-5 avant les élections législatives du 10 mai en Algérie. Le pays connaîtra bientôt la nouvelle composition de son Assemblée nationale, aujourd'hui dominée par le FLN (Front de libération nationale), parti historique de l'indépendance qui détient 35% des sièges. Le parti défend dans cette campagne les réformes politiques et le bilan du gouvernement. Ce vendredi, son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, était à Tipasa, une ville située à 70 km à l'ouest d'Alger pour un de ses derniers meetings.



Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, arborant un maillot floqué du nom du président algérien Bouteflika, le 1er décembre 2008. AFP/ FAYEZ NURELDINE
Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, arborant un maillot floqué du nom du président algérien Bouteflika, le 1er décembre 2008. AFP/ FAYEZ NURELDINE
L’organisation est bien rodée. Lorsqu’il monte sur l’estrade, le secrétaire général du FLN est acclamé par plusieurs centaines de personnes, des militants et des jeunes d’associations proches du parti. « Les élections du 10 mai sont pour le FLN une étape cruciale au vu des changements profonds survenus dans le monde arabe. Nous, au FLN, nous travaillons pour que ces élections contribuent à renforcer la démocratie dans notre pays », a-t-il déclaré.

Dans son discours, Abdelaziz Belkhadem promet aussi aux jeunes des emplois et des logements. Les militants n’attendent que cela. « Il y a beaucoup de problèmes. Les gens ne sont pas satisfaits à 100 %. Mais la plupart des Algériens sont pour le FLN », avance ce sympathisant. « Ils ont fait beaucoup de choses pour la population et maintenant il faut une continuité. Et le seul parti qui peut faire ça, bien sûr c’est le FLN », ajoute cette autre.

Mais dans plusieurs villes du pays, des meetings ont été perturbés par des manifestants durant cette campagne. Le FLN est aussi secoué par des divisions internes depuis des mois. Et puis, il y a la multitude de nouveaux partis.

A l’issue du meeting, Abdelaziz Belkhadem reste très confiant : « La compétition est féroce. Mais nous restons confiants parce que, d’abord nous avons des électeurs qui sont fidèles au FLN, et nous avons parmi les indécis, la possibilité de les convaincre, parce que notre programme est là. Beaucoup de listes n’ont pas de programme. Ils ne proposent rien du tout ».

Le FLN peut aussi compter sur l’aura de son président d’honneur, Abdelaziz Bouteflika, qui reste très populaire chez beaucoup d’Algériens.
Source: RFI


Samedi 5 Mai 2012 - 10:51


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1.Posté par madani le 06/05/2012 23:13

L'Algerie n'a pas besoin d'une assemblee populaire comme il semble devant tout le monde, c est juste une image pour l'exterieur, nous sommes different, et le besoin d'un parlement c est un accesoir destinee a jouer le jeu devant les nations,
ceux la qui viendront remplir l'enceinte du parlement courent simplement pour profiter du systeme et remplir le maximum leur poche,
notre Gouvernement est capable de gerer le pays sans eux, comme toujours, donc, il ne faut pas forcer l'algerie a suivre la trace de la france ou autre avance dans la democratie, Nous avons un systeme tres efficaces pour gerer la pays, ce parlement future suivra la trace de son predecesseur dans le regelements de leur propre affaire,,notre pays est independant sans parlement.
merci

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