Invité à l’émission Grand Jury sur la RFM, le fondateur d’Afrikajom Center, Aliou Tine, a dans ses propos confirmé la thèse du député de BBY, Abdou Mbow, selon quoi, c’est Bassirou Diomaye Faye qui est élu président de la République mais, c’est son Premier ministre, Ousmane Sonko qui gouverne. Evoquant par la même occasion, une « confusion de rôles » au sommet de l’État.
«Qu’on le veuille ou non, c’est Sonko qui gouverne. Moi, je le voyais bien à la présidence comme directeur de cabinet du président de la République, secrétaire général de la présidence comme Jean Colin ou Ousmane Tanor Dieng. Si c’était le cas, il n’y aurait pas eu cette espèce de confusion des rôles. La meilleure place pour Sonko, c’était à la présidence », a souligné Alioune Tine.
Toujours dans ses déclarations, l’ancien président de la Raddho déplore ce qu’il qualifie d' « inaccessibilité », voire « confinement » du Président Diomaye au palais de la République. «Que ce soit les gens des assises, de la société civile, de la presse, des syndicats, il me semble que quand vous mettez un gouvernement aussi fantastique et chargé, il faut mettre en mouvement la société».
De son avis, on est en train d’assister à la mise en place de « l’État Pastef », dénonçant un régime allergique à toute critique. « Rejeter systématiquement les critiques fait peur aux gens. Vous allez petit à petit vers un système autoritaire. Or, les Sénégalais sont rebelles à toute forme d’autoritarisme», a indiqué le membre de la société civile.
«Qu’on le veuille ou non, c’est Sonko qui gouverne. Moi, je le voyais bien à la présidence comme directeur de cabinet du président de la République, secrétaire général de la présidence comme Jean Colin ou Ousmane Tanor Dieng. Si c’était le cas, il n’y aurait pas eu cette espèce de confusion des rôles. La meilleure place pour Sonko, c’était à la présidence », a souligné Alioune Tine.
Toujours dans ses déclarations, l’ancien président de la Raddho déplore ce qu’il qualifie d' « inaccessibilité », voire « confinement » du Président Diomaye au palais de la République. «Que ce soit les gens des assises, de la société civile, de la presse, des syndicats, il me semble que quand vous mettez un gouvernement aussi fantastique et chargé, il faut mettre en mouvement la société».
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