Sous la houlette de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi), le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso ont décidé d’unir leur force pour éradiquer l’utilisation du mercure dans l’extraction de l’or. Ce geste est hautement salué par le chef de projet de l’Onudi qui pense qu’avec cette décision, ces pays vont contribuer à l’amélioration de la santé de leurs populations, mais aussi à améliorer leurs revenues.
«Ce qu’on voit sur ce site de Bantako c’est l’installation qui permet d’extraire l’or de manière gravitationnelle et sans utiliser du mercure. Ce qui est très important dans le cadre d’un nouvel accord international sur le mercure. On a aussi toute une communauté qui peut en bénéficier», déclare Gérôme Stuki.
Il ajoute : «Ce n’est pas seulement l’élimination de l’utilisation du mercure, mais aussi la qualité de la vie qui est augmentée parce qu’il y a plus de revenues. C’est un projet qui a beaucoup de succès au Sénégal, mais également au Burkina Faso».
Revenant sur les danger que constitue l’utilisation du mercure, Aïda Sarr Seck, chef de la Division Prévention et contrôle des pollutions et nuisance à la Direction nationale de l’environnement déclare : «un polluant organique persistant c’est un produit qui présente un certain nombre de caractéristique, non seulement par sa toxicité, parce que le mercure peut rester à vie dans l’environnement, mais le risque est qu’aujourd’hui qu’on va arriver à une contamination de la chaîne alimentaire suite à la consommation de poisson. On va même arriver à développer ce qu’on appelle le symptôme de Minamata».
Mais, informe-t-elle, le Sénégal n’est pas resté les bras croisés, puisque, pour éviter les évènements qui s’étaient produits au Japon à cause du mercure, son gouvernement «a pris les devants pour éviter d’en arriver à cette situation».
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«Ce qu’on voit sur ce site de Bantako c’est l’installation qui permet d’extraire l’or de manière gravitationnelle et sans utiliser du mercure. Ce qui est très important dans le cadre d’un nouvel accord international sur le mercure. On a aussi toute une communauté qui peut en bénéficier», déclare Gérôme Stuki.
Il ajoute : «Ce n’est pas seulement l’élimination de l’utilisation du mercure, mais aussi la qualité de la vie qui est augmentée parce qu’il y a plus de revenues. C’est un projet qui a beaucoup de succès au Sénégal, mais également au Burkina Faso».
Revenant sur les danger que constitue l’utilisation du mercure, Aïda Sarr Seck, chef de la Division Prévention et contrôle des pollutions et nuisance à la Direction nationale de l’environnement déclare : «un polluant organique persistant c’est un produit qui présente un certain nombre de caractéristique, non seulement par sa toxicité, parce que le mercure peut rester à vie dans l’environnement, mais le risque est qu’aujourd’hui qu’on va arriver à une contamination de la chaîne alimentaire suite à la consommation de poisson. On va même arriver à développer ce qu’on appelle le symptôme de Minamata».
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