Plusieurs corps de métiers ont répondu à cet appel à la grève générale à Madagascar, même s’il est encore difficile de mesurer exactement l’étendue de la mobilisation faute de données précises.
Les internes en médecine sont descendus dans les rues d’Antananarivo mais aussi de Majunga ce jeudi matin. Déjà mobilisés depuis plusieurs jours pour certains, ils demandent une augmentation de leurs indemnités et la rénovation des infrastructures hospitalières.
Il y a des grévistes aussi dans l’éducation nationale. Presque aucun enseignant n’est venu travailler dans deux grands lycées de la capitale : à Jules-Ferry, quartier Faravohitra, et au Lycée moderne d’Ampefiloha. Des enseignants sont en grève également à l’université d’Ankatso, où les cours sont suspendus depuis deux semaines.
Aucune mobilisation notable dans plusieurs secteurs privés
Aucune mobilisation notable en revanche dans les grands secteurs d’activité privés, que ce soit le textile, les banques, les télécoms ou encore le secteur minier.
La Fisema, l’une des principales confédérations syndicales du pays – représentant notamment le secteur privé – privilégie d’ailleurs la concertation et n’a pas lancé d’appel à la grève générale.
À Antananarivo, une arrestation suscite par ailleurs l’indignation du collectif Gen Z : celle de Mikolo, un étudiant. Il a été violemment embarqué à l’arrière d’un pick-up par des forces de l’ordre lourdement armées, à la mi-journée, près du lac Anosy. Aux premiers jours de la contestation, ce jeune homme, en pleurs, avait fait face aux forces de l’ordre en implorant Dieu qu’il éloigne de Madagascar les personnes malveillantes. Filmée, la scène a depuis fait le tour des réseaux sociaux. La silhouette frêle de l’étudiant a été peinte, dessinée par des artistes. En l’espace de deux semaines, le jeune homme est devenu un symbole de la contestation.
Les internes en médecine sont descendus dans les rues d’Antananarivo mais aussi de Majunga ce jeudi matin. Déjà mobilisés depuis plusieurs jours pour certains, ils demandent une augmentation de leurs indemnités et la rénovation des infrastructures hospitalières.
Il y a des grévistes aussi dans l’éducation nationale. Presque aucun enseignant n’est venu travailler dans deux grands lycées de la capitale : à Jules-Ferry, quartier Faravohitra, et au Lycée moderne d’Ampefiloha. Des enseignants sont en grève également à l’université d’Ankatso, où les cours sont suspendus depuis deux semaines.
Aucune mobilisation notable dans plusieurs secteurs privés
Aucune mobilisation notable en revanche dans les grands secteurs d’activité privés, que ce soit le textile, les banques, les télécoms ou encore le secteur minier.
La Fisema, l’une des principales confédérations syndicales du pays – représentant notamment le secteur privé – privilégie d’ailleurs la concertation et n’a pas lancé d’appel à la grève générale.
À Antananarivo, une arrestation suscite par ailleurs l’indignation du collectif Gen Z : celle de Mikolo, un étudiant. Il a été violemment embarqué à l’arrière d’un pick-up par des forces de l’ordre lourdement armées, à la mi-journée, près du lac Anosy. Aux premiers jours de la contestation, ce jeune homme, en pleurs, avait fait face aux forces de l’ordre en implorant Dieu qu’il éloigne de Madagascar les personnes malveillantes. Filmée, la scène a depuis fait le tour des réseaux sociaux. La silhouette frêle de l’étudiant a été peinte, dessinée par des artistes. En l’espace de deux semaines, le jeune homme est devenu un symbole de la contestation.
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