Au Mali, le dossier du directeur de publication du Républicain Boukary Daou évolue de manière inquiétante. Interpellé le 6 mars dernier pour avoir publié une lettre critiquant le capitaine Sanogo, il a été inculpé lundi soir, officiellement, par un procureur de la République. Ce mardi, les journalistes maliens ont tenu une Assemblée générale pour décider de la marche à suivre.
Pour les confrères de Boukary Daou qui espéraient sa libération, c’est une immense déception. Le journaliste sera jugé le 16 avril prochain pour incitation au crime et au délit et pour publication de fausses nouvelles. Il risque jusqu’à trois ans de prison.
« C’est un signal inquiétant, par le fait qu’il se retrouve en prison. Mais on a demandé à ce que notre confrère subisse une procédure judiciaire normale et nous faisons confiance en notre justice en attendant le procès », confie Hameye Cissé, le président du comité de crise installé par les journalistes maliens
Parce qu’ils ne réclament pas d’exception pour les journalistes et parce qu’ils veulent croire en la justice de leur pays, les journalistes maliens ont décidé de ne pas relancer leur mouvement de grève de la semaine dernière.
Ils continueront en revanche de ne plus couvrir les informations d’ordre institutionnel jusqu’à nouvel ordre. Une forme de réponse aux autorités. « Au niveau des autorités, je crois que c’est une forme de harcèlement et d’intimidation, et la pression sur les journalistes continue. Et ce n’est pas normal dans cette phase que nous vivons », dénonce Hameye Cissé.
La mobilisation continue donc pour la défense de Boukary Daou et pour la défense des droits de tous les journalistes du pays.
Pour les confrères de Boukary Daou qui espéraient sa libération, c’est une immense déception. Le journaliste sera jugé le 16 avril prochain pour incitation au crime et au délit et pour publication de fausses nouvelles. Il risque jusqu’à trois ans de prison.
« C’est un signal inquiétant, par le fait qu’il se retrouve en prison. Mais on a demandé à ce que notre confrère subisse une procédure judiciaire normale et nous faisons confiance en notre justice en attendant le procès », confie Hameye Cissé, le président du comité de crise installé par les journalistes maliens
Parce qu’ils ne réclament pas d’exception pour les journalistes et parce qu’ils veulent croire en la justice de leur pays, les journalistes maliens ont décidé de ne pas relancer leur mouvement de grève de la semaine dernière.
Ils continueront en revanche de ne plus couvrir les informations d’ordre institutionnel jusqu’à nouvel ordre. Une forme de réponse aux autorités. « Au niveau des autorités, je crois que c’est une forme de harcèlement et d’intimidation, et la pression sur les journalistes continue. Et ce n’est pas normal dans cette phase que nous vivons », dénonce Hameye Cissé.
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