Cela fait six mois que Loubna Abidar est l’objet au Maroc d’une terrible campagne de haine, qui a atteint son point culminant le 5 novembre dernier. Dans une tribune, l'actrice raconte son agression par trois hommes ivres ce jour-là. « Ils étaient saouls, ils m’ont fait monter dans leur véhicule et ils m’ont frappée sur le corps et au visage tout en m’insultant ». C’est le début d’une terrible nuit pour la jeune femme, traumatisée, le corps et le visage en sang.
Une « femme libre qui dérange »
Les médecins et les policiers à qui je me suis adressée, dit-elle, m’ont « ri au nez ».
C’est alors que Loubna Abidar a décidé de quitter le Maroc pour se réfugier en France. « Au fond, on m’insulte par ce que je suis une femme libre. Et il y a une partie de la population, au Maroc, que les femmes libres dérangent » , écrit dans sa tribune l’actrice de 30 ans qui déclare que le réalisateur Nabil Ayouch a toujours été à ses côtés pour la soutenir.
Aucune réaction en revanche des autorités, qui ont interdit le film il y a six mois au motif qu’il donne une image dégradante de la femme marocaine. Quant à la police de Casablanca, accusée par Loubna Abidar de « comportements humiliants », elle porte plainte pour diffamation.
source:rfifr
-
Tentative de coup d’État au Bénin: une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, placées sous mandat de dépôt
-
RDC: au Sud-Kivu, l'AFC/M23 annonce son retrait sous conditions de la ville d'Uvira
-
Madagascar: le président Randrianirina s'explique sur son récent voyage à Dubaï
-
Au Kenya, des diplomates s’inquiètent de recrutements forcés pour l'armée russe
-
Au Burkina Faso, des fonctionnaires accusés d’avoir détourné des fonds destinés aux déplacés





Tentative de coup d’État au Bénin: une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, placées sous mandat de dépôt


