Vue générale d'Antananarivo, capitale de Madagascar
L’affaire commence il y a deux semaines avec une première attaque dans la capitale. Elle fait trois morts. Suivent deux autres, à la kalachnikov. L’auteur présumé a été arrêté il y a quelques jours. Il s'agit d'un détenu condamné à la perpétuité. Mais l’homme assure ne pas s’être évadé. Des gardiens l’auraient tout simplement autorisé à sortir. Dix d'entre eux sont alors incarcérés.
Depuis, leurs collègues s’insurgent. Il se sont mis en grève. « Nous n'acceptons pas ça. Ce n'est pas juste d'accuser des agents qui travaillent loyalement. Nous voulons leur libération sans condition », réclame Jean Paul Robert Razananaivo, président de leur principal syndicat.
Mais selon la gendarmerie, les preuves sont accablantes. Outre l’évasion, il y a les vêtements, bérets et sacs des gardiens qui auraient été retrouvés sur les lieux des attaques. Pour le colonel Florens Rakotomahanina, le chef de la gendarmerie de la région d’Antananarivo, leur complicité est donc évidente. « Il y a corruption. Parce qu'ils font sortir les prisonniers, les prisonniers commettent ces actes, ils rentrent en prison et ils partagent les butins. On nous a dit : "C'est courant". Mais cette fois-ci, c'est vérifié. La loi doit être appliquée à tout le monde », rappelle le colonel.
Samedi 3 novembre, les dix hommes ont été déférés au parquet. Ils ont été libérés, provisoirement. L’enquête, comme la grève des gardiens de prison, se poursuit.
Source: RFI
Depuis, leurs collègues s’insurgent. Il se sont mis en grève. « Nous n'acceptons pas ça. Ce n'est pas juste d'accuser des agents qui travaillent loyalement. Nous voulons leur libération sans condition », réclame Jean Paul Robert Razananaivo, président de leur principal syndicat.
Mais selon la gendarmerie, les preuves sont accablantes. Outre l’évasion, il y a les vêtements, bérets et sacs des gardiens qui auraient été retrouvés sur les lieux des attaques. Pour le colonel Florens Rakotomahanina, le chef de la gendarmerie de la région d’Antananarivo, leur complicité est donc évidente. « Il y a corruption. Parce qu'ils font sortir les prisonniers, les prisonniers commettent ces actes, ils rentrent en prison et ils partagent les butins. On nous a dit : "C'est courant". Mais cette fois-ci, c'est vérifié. La loi doit être appliquée à tout le monde », rappelle le colonel.
Samedi 3 novembre, les dix hommes ont été déférés au parquet. Ils ont été libérés, provisoirement. L’enquête, comme la grève des gardiens de prison, se poursuit.
Source: RFI
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