Hillary Clinton (G), la secrétaire d’Etat américaine et Goodluck Jonathan (D) le président du Nigeria à Abuja, le 9 août 2012.
Des diplomates américains avaient prévenu que Boko Haram et les questions de sécurité seraient au cœur des entretiens d'Hillary Clinton à Abuja. D'après un haut responsable du département d'Etat, elle devait notamment proposer de l'aide américaine en matière de procédures d'enquête et de renseignement, pour combattre la secte islamiste.
Elle n'en a pas dit un mot en sortant de son rendez-vous avec Goodluck Jonathan, les ministres-clés du gouvernement nigérian, et les chefs de la sécurité du pays. En public, elle a préféré plaider pour des réformes en vue d'une meilleure gouvernance et un meilleur partage des richesses au Nigeria.
« Nous comptons continuer à soutenir vos efforts de réformes, vos réformes pour lutter contre la corruption, pour plus de transparence. Parce que nous pensons vraiment que l'avenir du Nigeria est sans limites. Mais votre défi le plus important, c'est de vous assurer que tous les Nigérians du Nord, du Sud, de l'Est et de l'Ouest aient de meilleures chances ».
C'est précisément ce que martèlent des ONG comme Human Rights Watch qu'il faut aussi s'attaquer à ce qui fait le terreau de l'extrémisme dans le nord du Nigeria : le chômage, la pauvreté, dans un pays certes, riche de son or noir, mais miné par la corruption.
Source: RFI
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