Victor Akinkuolie, Joseph Hir, Kamarudenn Ogundele et Muhammad Atta-Kaffin-Dangi. Ce sont les noms des quatre journalistes nigérians agressés en une semaine dans le pays. Le 1er juin, alors qu’il couvrait une manifestation de motards à Gwagwalada, Muhammad Atta-Kaffin-Dangi a été pris à partie par la police locale. Accusé de couvrir sans permission cette actualité malgré sa carte de presse, le journaliste affirme avoir été battu par les policiers.
L’histoire est sensiblement la même pour Victor Akinkuolie, déjà victime de menaces dans le passé, qui lui aussi a été violemment molesté par les forces de l’ordre.
Joseph Hir a dû lui quitter l’Etat de Nassarawa où il travaillait après des menaces et une agression d’hommes désignés comme partisans du gouverneur local. Cas semblable pour Kamarudenn Ogundele agressé par des hommes proches du gouverneur d’Ekiti, selon son témoignage.
Des violences qui inquiètent le Comité de protection des journalistes basé à New York. Le comité demande au nouveau président élu, Muhammadu Buhari, de faire le nécessaire pour que la liberté de la presse soit respectée au Nigeria et que des investigations soient menées sur le cas de ces quatre journalistes.
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