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Au Sénégal, les produits pétroliers coûtent 30 à 40 % plus cher que la la norme, selon un expert



Au Sénégal, les produits pétroliers coûtent 30 à 40 % plus cher que la la norme, selon un expert
Le Consultant en économie pétrolière a déclaré hier «qu’il y a un surcoût de 30 à 40 %» sur la norme dans les approvisionnements en produits pétroliers.
«Au Sénégal, le coût d’approvisionnement est extrêmement élevé par rapport au coût qui devrait être le sien», a révélé Djibril Thiongane qui explique que «cette situation est liée au fait que les approvisionnements se font sans appel d’offre, dans une opacité». C’est pourquoi, «le Sénégal achète les produits pétroliers 30 à 40 % plus cher que la norme», a souligné le Consultant qui participait hier à une table ronde à la fondation Frederich Ebert qui traitait de la question «Quelle solution pour un meilleur approvisionnement en énergie au Sénégal ?». Pour étayer ses propos, Djibril Thiongane a souligné que «notre fioul est le plus cher au monde malgré sa mauvaise qualité».

A en croire le consultant en économie pétrolière, «les appels d’offre, c’est du gré à gré déguisé, parce qu’il y a d’énormes conditions contraignantes qui empêchent les majors de participer à l’appel d’offre. Alors que ce sont eux qui peuvent nous permettre de faire des économies».

Il expliqué, dans le quotidien "Le Populaire" que cette démarche des autorités sénégalaises découle d’un manque de vision claire pour permettre au pays d’avoir une souveraineté énergétique. Pour lui, «on ne peut pas gérer la politique énergétique de manière cohérente sans avoir une vision à court et moyen terme, et même à long terme. Sinon, c’est le pilotage à vue, c’est la catastrophe».

A cela, ajoute-t-il «il y a les problèmes de trésorerie qui font que la société africaine de raffinage (SAR) ou la SENELEC utilisent un système de paiement dit « système de traite qui fait que les prix sont30à 40 % plus cher ». C’est pourquoi il a proposé « qu’on aille vers les crédits documentaires» parce que « c’est ce qui est accepté au niveau international ».





Charles Thialice SENGHOR

Samedi 30 Octobre 2010 - 12:38


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