Incarcéré depuis le 14 juillet, le chroniqueur de la TFM Badara Gadiaga a comparu hier, lundi 27 octobre, pour sa deuxième audition sur le fond devant le Doyen des juges du tribunal de Dakar. Face au juge, le chroniqueur a « catégoriquement » rejeté les accusations portées contre lui, maintenant que ses propos s'inscrivaient dans un strict cadre de débat politique. M.Gadiaga a réaffirmé avoir simplement usé de son droit de réponse face à une attaque.
« Amadou Ba (Pastef) m'a attaqué sur un point de vue politique, j'ai répliqué politiquement », a -t-il déclaré au magistrat, rapporte « L'Observateur ». L'audition portait notamment sur ses déclarations faites lors de l'émission « Jakaarlo Bi » du 4 juillet 2025, à l'origine de la procédure judiciaire. Son avocat, Me Alioune Badara Fall, a confirmé que son client contestait l'ensemble des faits, regrettant que la polémique ait pris des proportions disproportionnées.
Concernant l'accusation de discours contraire aux bonnes mœurs, le chroniqueur a reconnu avoir utilisé le mot wolof « Yakatane », une expression familière, mais a précisé qu'il faisait allusion à l'affaire Adji Sarr, un fait déjà connu du public, et qu'il n'avait rien dit de nouveau. Son conseil a d'ailleurs estimé que ses propos ont été « instrumentalisés pour le discréditer médiatiquement ».
Le chroniqueur a également été interrogé sur des liens supposés avec la société GSIE, une plateforme mentionnée durant l'enquête. M. Gadiaga a formellement nié en être le propriétaire ou le bénéficiaire financier. Selon Me Fall, un de ses avocats, les réquisitions ordonnées par le Doyen des juges ont levé tout doute. « Aucune trace d'un lien, direct ou indirect, n'a été retrouvée entre le chroniqueur et la société. » Le directeur général de GSIE, entendu, a confirmé qu'aucune transaction n'avait été effectuée en faveur de M. Gadiaga.
Entouré d'un collectif d'avocats, dont Me Djiby Diallo et Me Malick Fall, Badara Gadiaga reste confiant, selon le journal. Ses avocats prévoient de déposer une demande de mise en liberté provisoire d'ici mercredi au plus tard, estimant que « la détention préventive de Badara Gadiaga ne se justifie plus au regard des éléments du dossier ».
« Amadou Ba (Pastef) m'a attaqué sur un point de vue politique, j'ai répliqué politiquement », a -t-il déclaré au magistrat, rapporte « L'Observateur ». L'audition portait notamment sur ses déclarations faites lors de l'émission « Jakaarlo Bi » du 4 juillet 2025, à l'origine de la procédure judiciaire. Son avocat, Me Alioune Badara Fall, a confirmé que son client contestait l'ensemble des faits, regrettant que la polémique ait pris des proportions disproportionnées.
Concernant l'accusation de discours contraire aux bonnes mœurs, le chroniqueur a reconnu avoir utilisé le mot wolof « Yakatane », une expression familière, mais a précisé qu'il faisait allusion à l'affaire Adji Sarr, un fait déjà connu du public, et qu'il n'avait rien dit de nouveau. Son conseil a d'ailleurs estimé que ses propos ont été « instrumentalisés pour le discréditer médiatiquement ».
Le chroniqueur a également été interrogé sur des liens supposés avec la société GSIE, une plateforme mentionnée durant l'enquête. M. Gadiaga a formellement nié en être le propriétaire ou le bénéficiaire financier. Selon Me Fall, un de ses avocats, les réquisitions ordonnées par le Doyen des juges ont levé tout doute. « Aucune trace d'un lien, direct ou indirect, n'a été retrouvée entre le chroniqueur et la société. » Le directeur général de GSIE, entendu, a confirmé qu'aucune transaction n'avait été effectuée en faveur de M. Gadiaga.
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