Le projet de révision constitutionnelle que compte mener le Chef de l’Etat, Macky Sall n’est pas du tout au goût du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Porte-parole dudit parti, Babacar Gaye sens «le danger».
«C’est dangereux de mettre autant de réformes, une quinzaine d’initiatives de réformes majeures dans la constitution et de mettre un bloc de référendum au peuple sénégalais sans modifier dit-il la Constitution pour en proposer un autre. Le danger, c’est quoi ? Les Sénégalais sont aujourd’hui obnubilés par la réduction du mandat de sept (7) à cinq (5) ans. Il est possible que tous les Sénégalais sont unanimes pour accepter que le président Macky Sall respecte ses engagements électoraux par contre ce n’est pas évident qu’il y est consensus sur le type d’Etat que nous voulons surtout qu’il annonce der chef que le système politique que nous avons est parfait, qu’il ne faut pas le changer », pose le responsable libéral.
Et dira-t-il : « le Chef de l’Etat sera en phase avec certaines personnalités politiques mais il sera en contradiction avec d’autres surtout avec ceux qui avaient fait les assises nationales. C’est pourquoi, je pense qu’il y a un danger à vouloir proposer un texte référendaire sur cette forme ». Pour ce qui concerne la création d’institutions, «il est évident que c’est pour récompenser ses amis d’abord celui qui vient de le rejoindre, Djibo KA au Conseil National pour le Dialogue des Territoires (CNDT) et de l’autre côté certainement un allié, cela peut être Ousmane Tanor Dieng, une autre personnalité pour ce qu’il appelle le haut conseil des collectivités locales, il y a un problème de cohérence… », note Babacar Gaye. Pour ce dernier sur la Rfm, «il faut d’abord que le président commence à respecter son opposition, que le président (leur) montre qu’il est capable d’être un président de la République, clé de voûte des Institutions au-dessus des contingences politiques; il faudrait d’abord qu’il respecte les droits élémentaires de manifestation et d’expression de l’opposition et de la société civile ».
Et, «il faut que le président arrête d’emprisonner d’abord ses opposants, de menacer son opposition et de la respecter ». Le porte-parole du PDS réagit ainsi sur le 7ème point du projet de révision constitutionnelle.
«C’est dangereux de mettre autant de réformes, une quinzaine d’initiatives de réformes majeures dans la constitution et de mettre un bloc de référendum au peuple sénégalais sans modifier dit-il la Constitution pour en proposer un autre. Le danger, c’est quoi ? Les Sénégalais sont aujourd’hui obnubilés par la réduction du mandat de sept (7) à cinq (5) ans. Il est possible que tous les Sénégalais sont unanimes pour accepter que le président Macky Sall respecte ses engagements électoraux par contre ce n’est pas évident qu’il y est consensus sur le type d’Etat que nous voulons surtout qu’il annonce der chef que le système politique que nous avons est parfait, qu’il ne faut pas le changer », pose le responsable libéral.
Et dira-t-il : « le Chef de l’Etat sera en phase avec certaines personnalités politiques mais il sera en contradiction avec d’autres surtout avec ceux qui avaient fait les assises nationales. C’est pourquoi, je pense qu’il y a un danger à vouloir proposer un texte référendaire sur cette forme ». Pour ce qui concerne la création d’institutions, «il est évident que c’est pour récompenser ses amis d’abord celui qui vient de le rejoindre, Djibo KA au Conseil National pour le Dialogue des Territoires (CNDT) et de l’autre côté certainement un allié, cela peut être Ousmane Tanor Dieng, une autre personnalité pour ce qu’il appelle le haut conseil des collectivités locales, il y a un problème de cohérence… », note Babacar Gaye. Pour ce dernier sur la Rfm, «il faut d’abord que le président commence à respecter son opposition, que le président (leur) montre qu’il est capable d’être un président de la République, clé de voûte des Institutions au-dessus des contingences politiques; il faudrait d’abord qu’il respecte les droits élémentaires de manifestation et d’expression de l’opposition et de la société civile ».
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