La situation des finances publiques est au cœur de l'actualité, marquée par un audit rigoureux et l'amorce d'une consolidation budgétaire. Suite à la publication des résultats de l'audit de la Cour des comptes en février 2025 et à l'inventaire de la dette par Forvis Mazars, le Gouvernement a accéléré son processus d'assainissement.
Selon la Loi de Finances Rectificative (LFR) 2025, le déficit budgétaire est projeté à «7,8% du PIB pour la fin de l'année ». Cependant, une exécution plus lente de certaines dépenses pourrait le ramener à 7,5% du PIB.
Les projections de recettes du budget général ont été révisées à la baisse dans la LFR 2025, passant de 4 794,6 milliards FCFA (LFI 2025) à 4 668,9 milliards FCFA, soit un ajustement de 125,7 milliards (-2,6%). Ces recettes sont principalement portées par les recettes internes (4 382,3 milliards FCFA).
La pression fiscale devrait ressortir à 18,9% du PIB dans la LFR 2025, marquant un léger repli par rapport aux 19,3% initialement prévus, mais restant supérieure aux 18,6% de 2024.
Maîtrise des dépenses et poids de la dette
Les dépenses publiques sont également en légère baisse, s'établissant à 6 364,7 milliards FCFA dans la LFR 2025, contre 6 395,1 milliards FCFA dans la Loi de Finances Initiale (LFI) 2025 (-30,4 milliards FCFA). Il est à noter que les charges d'intérêt sur la dette connaissent une hausse significative, projetées à 1 milliard FCFA (contre 932,1 milliards FCFA initialement), traduisant une augmentation respective de 13,4% et 28,6% par rapport aux 822,3 milliards FCFA de paiement en 2024.
Par ailleurs, si les rémunérations du personnel sont maintenues au niveau initial (1 498,0 milliards FCFA), les transferts et subventions sont anticipés en baisse de 56,8 milliards FCFA, s'établissant à 1 453,3 milliards FCFA.
Le Projet de Loi de Finances initiale (PLFI) pour 2026 s'élabore dans un contexte mondial difficile (tensions géopolitiques, chocs climatiques, crise de la dette) et s'articule autour de trois piliers fondamentaux : Rétablir les équilibres économiques fondamentaux. Moderniser la façon de gérer le budget. Financer un développement endogène qui profite à tous.
Ce budget 2026, décrit comme un budget "de redressement, de justice et de restauration de la confiance", met l'accent sur des priorités sectorielles claires : investir dans l'éducation et la formation, consolider la Couverture Maladie universelle, garantir l'accès à l'eau potable, renforcer la résilience climatique, et promouvoir les politiques de jeunesse et d'emploi. Il s’appuiera également sur des mesures structurelles visant l'amélioration de la gouvernance budgétaire et la refondation administrative.
Le PLFI 2026 se veut ainsi une "vision collective du Sénégal" visant à garantir la souveraineté économique et la dignité des citoyens.
Selon la Loi de Finances Rectificative (LFR) 2025, le déficit budgétaire est projeté à «7,8% du PIB pour la fin de l'année ». Cependant, une exécution plus lente de certaines dépenses pourrait le ramener à 7,5% du PIB.
Les projections de recettes du budget général ont été révisées à la baisse dans la LFR 2025, passant de 4 794,6 milliards FCFA (LFI 2025) à 4 668,9 milliards FCFA, soit un ajustement de 125,7 milliards (-2,6%). Ces recettes sont principalement portées par les recettes internes (4 382,3 milliards FCFA).
La pression fiscale devrait ressortir à 18,9% du PIB dans la LFR 2025, marquant un léger repli par rapport aux 19,3% initialement prévus, mais restant supérieure aux 18,6% de 2024.
Maîtrise des dépenses et poids de la dette
Les dépenses publiques sont également en légère baisse, s'établissant à 6 364,7 milliards FCFA dans la LFR 2025, contre 6 395,1 milliards FCFA dans la Loi de Finances Initiale (LFI) 2025 (-30,4 milliards FCFA). Il est à noter que les charges d'intérêt sur la dette connaissent une hausse significative, projetées à 1 milliard FCFA (contre 932,1 milliards FCFA initialement), traduisant une augmentation respective de 13,4% et 28,6% par rapport aux 822,3 milliards FCFA de paiement en 2024.
Par ailleurs, si les rémunérations du personnel sont maintenues au niveau initial (1 498,0 milliards FCFA), les transferts et subventions sont anticipés en baisse de 56,8 milliards FCFA, s'établissant à 1 453,3 milliards FCFA.
Le Projet de Loi de Finances initiale (PLFI) pour 2026 s'élabore dans un contexte mondial difficile (tensions géopolitiques, chocs climatiques, crise de la dette) et s'articule autour de trois piliers fondamentaux : Rétablir les équilibres économiques fondamentaux. Moderniser la façon de gérer le budget. Financer un développement endogène qui profite à tous.
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