Les opérations de déblaiement vont se poursuivre dans les jours à venir et le bilan encore provisoire devrait s’aggraver, a indiqué à l’AFP le vice-préfet de Dacca, Zillur Chowdhury.
Plus de 3.000 ouvriers parfois payés moins de 30 euros par mois confectionnaient de l’habillement, notamment pour les marques britannique Primark (Associated British Foods) et espagnole Mango, lorsque le Rana Plaza, un immeuble de huit niveaux, s’est affaissé le 24 avril à Savar, dans la banlieue de Dacca.
Près de 2.500 personnes ont réchappé à la catatrophe.
La dernière survivante, une jeune couturière de 18 ans, Reshma Islam, a été extraite vendredi des ruines après avoir passé 17 jours dans les gravats.
Selon le docteur Fakrul Islam, « elle va bien et son état s’améliore rapidement ». « Je lui ai parlé il y a quelques minutes. Elle m’a dit qu’elle avait bien dormi et a pris son petit-déjeuner ».
Une enquête préliminaire a conclu que des vibrations dues notamment à de gros générateurs mis en marche lors d’une coupure d’électricité, étaient à l’origine de l’effondrement de l’immeuble, déjà très fragilisé.
Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d’une main-d’oeuvre abondante. Ce secteur-clé de l’économie, qui génère 29 milliards de dollars par an, représentait l’an dernier 80% des exportations du pays.
Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG.
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