
Le chargé d'affaires de la diplomatie polonaise à Minsk, Marcin Wojciechowski, a affirmé à l'AFP que le procès avait commencé à Grodno (ouest), ville qui fit partie de la Pologne entre 1919 et 1939, où vit une importante minorité polonaise et qui est considérée comme un bastion de l'opposition bélarusse.
Andrzej Poczobut, 49 ans, est notamment poursuivi pour avoir appelé à des sanctions internationales contre le Bélarus et pour "incitation à la haine". Il encourt douze ans de prison. Correspondant au Bélarus pour le réputé média polonais Gazeta Wyborcza et militant pour les droits de la minorité polonaise au Bélarus, il avait été arrêté en mars 2021.
Le chargé d'affaires de la diplomatie polonaise à Minsk a affirmé qu'il n'avait pas eu l'autorisation d'entrer lundi dans la salle d'audience, et que le procès avait ensuite commencé à huis clos. A la radio publique, le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Piotr Wawrzyk, a appelé lundi à la libération du journaliste, estimant que "les charges le visant n'avaient aucun lien avec la réalité".
"Poczobut n'a pas plié. (Les autorités bélarusses) lui ont offert la liberté s'il quittait le pays, mais il a refusé", a souligné pour sa part le porte-parole de l'Association bélarusse des journalistes, Boris Goretski, dans un communiqué. Les relations entre Varsovie et Minsk sont tendues ces dernières années. De nombreux opposants bélarusses ont obtenu l'asile politique en Pologne, d'où ils continuent à militer activement.
Les deux pays s'opposent aussi sur la question du conflit ukrainien : Minsk soutient Moscou dans son offensive, alors que Varsovie est l'un des grands alliés de Kiev. Ce procès s'inscrit aussi dans un climat de répression permanent au Bélarus.
Après l'élection présidentielle contestée de 2020, le régime bélarusse a réprimé des manifestations d'opposition historiques à coups d'arrestations massives, d'exils forcés et d'emprisonnements de militants et de journalistes.
Selon le centre bélarusse Viasna de défense des droits humains, le pays compte actuellement plus de 1.400 prisonniers politiques.
Andrzej Poczobut, 49 ans, est notamment poursuivi pour avoir appelé à des sanctions internationales contre le Bélarus et pour "incitation à la haine". Il encourt douze ans de prison. Correspondant au Bélarus pour le réputé média polonais Gazeta Wyborcza et militant pour les droits de la minorité polonaise au Bélarus, il avait été arrêté en mars 2021.
Le chargé d'affaires de la diplomatie polonaise à Minsk a affirmé qu'il n'avait pas eu l'autorisation d'entrer lundi dans la salle d'audience, et que le procès avait ensuite commencé à huis clos. A la radio publique, le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Piotr Wawrzyk, a appelé lundi à la libération du journaliste, estimant que "les charges le visant n'avaient aucun lien avec la réalité".
"Poczobut n'a pas plié. (Les autorités bélarusses) lui ont offert la liberté s'il quittait le pays, mais il a refusé", a souligné pour sa part le porte-parole de l'Association bélarusse des journalistes, Boris Goretski, dans un communiqué. Les relations entre Varsovie et Minsk sont tendues ces dernières années. De nombreux opposants bélarusses ont obtenu l'asile politique en Pologne, d'où ils continuent à militer activement.
Les deux pays s'opposent aussi sur la question du conflit ukrainien : Minsk soutient Moscou dans son offensive, alors que Varsovie est l'un des grands alliés de Kiev. Ce procès s'inscrit aussi dans un climat de répression permanent au Bélarus.
Après l'élection présidentielle contestée de 2020, le régime bélarusse a réprimé des manifestations d'opposition historiques à coups d'arrestations massives, d'exils forcés et d'emprisonnements de militants et de journalistes.
Selon le centre bélarusse Viasna de défense des droits humains, le pays compte actuellement plus de 1.400 prisonniers politiques.
Autres articles
-
Macron prévient Israël : "la destruction totale du Hamas" entraînerait "dix ans" de guerre
-
Intenses bombardements israéliens sur la bande de Gaza, plus de 200 morts en 24 heures
-
Tennis: Nadal de retour en janvier pour un dernier tour de piste
-
États-Unis: 50 organisations demandent à Washington de décréter le Soudan en «situation d’atrocité»
-
Conflit Israël-Hamas : après la fin de la trêve, Gaza replonge dans le cauchemar