Dans une lettre, signée par tous les représentants de l'opposition politique, déposée jeudi à la Céni, les opposants burundais affirment que les conditions n'étaient pas réunies pour leur tenue.
Les membres de l'opposition y dénoncent également le calendrier fixé unilatéralement par la Céni, en dépit des recommandations de la communauté internationale qui préconisait qu'il soit élaboré de façon consensuelle avec toutes les parties.
L'opposition déclare que tant que les conditions pour des élections "paisibles, transparentes et inclusives" ne seront pas "préalablement créées", elle n'ira pas aux élections.
"Ces conditions ont entre autres trait au désarmement de la milice Imbonerakure (la Ligue des jeunes du parti au pouvoir) et à la sécurisation du processus électoral et des leaders politiques et sociaux, à la réouverture des médias indépendants, le retour des réfugiés de fraîche date et des leaders politiques et de façon générale le retour à une vie sociale normale", précisent-ils dans leur lettre.
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