Les organes de régulation, le Conseil café-cacao ivoirien (CCC) et le Cocoa Board ghanéen (Cocobod), ont lancé une campagne médiatique contre ces multinationales très préoccupées par leur image et l’image du cacao qu’elles achètent. Des multinationales qui font certifier ce cacao pour s’assurer qu’il n’est pas produit par des enfants ou qu’il ne contribue pas à la déforestation. Hershey est l’une des compagnies particulièrement mises à l'index par le Ghana et la Côte d’Ivoire qui l’ont suspendue de tous leurs programmes de certification.
Discuter de la stratégie à suivre
Ce jeudi 3 décembre, à Yamoussoukro, le CCC rencontrait quatre organisations de planteurs pour exposer la situation et discuter de la stratégie à suivre. Si, comme l’affirme Yves Koné le directeur du CCC, « il n’y a pas de guerre du cacao » et que les multinationales restent des « partenaires », le torchon brûle bel et bien. Aussi, les quatre organisations de planteurs présentes ont promis de faire pression sur les intérêts de ces multinationales sur le terrain afin de peser dans les discussions, quitte à « boycotter toutes les activités liées aux industriels ». Soro Penatirgué, président de l’Association nationale des coopératives agricoles de Côte l’Ivoire (Anacaci) : « Nous leur demandons de faire en sorte qu’on n’arrive pas à des activités de sabotage, des activités de boycott ».
Dans la salle, des dizaines de producteurs, plus ou moins prêts à voir leur cacao s’accumuler et à ne plus voir l’argent rentrer. Fanta Bakayoko possède cinq hectares de cacao à Séguéla : « Beaucoup d’inquiétude, mais avec ce qu’on vient d’entendre, on a un peu de confort encore pour pouvoir continuer la production. On va le supporter puisqu’en plus du cacao, on fait du manioc, on fait des bananes. On va essayer de supporter, mais on est obligé de boycotter aussi pour voir ce que ça va donner ».
Discuter de la stratégie à suivre
Ce jeudi 3 décembre, à Yamoussoukro, le CCC rencontrait quatre organisations de planteurs pour exposer la situation et discuter de la stratégie à suivre. Si, comme l’affirme Yves Koné le directeur du CCC, « il n’y a pas de guerre du cacao » et que les multinationales restent des « partenaires », le torchon brûle bel et bien. Aussi, les quatre organisations de planteurs présentes ont promis de faire pression sur les intérêts de ces multinationales sur le terrain afin de peser dans les discussions, quitte à « boycotter toutes les activités liées aux industriels ». Soro Penatirgué, président de l’Association nationale des coopératives agricoles de Côte l’Ivoire (Anacaci) : « Nous leur demandons de faire en sorte qu’on n’arrive pas à des activités de sabotage, des activités de boycott ».
Dans la salle, des dizaines de producteurs, plus ou moins prêts à voir leur cacao s’accumuler et à ne plus voir l’argent rentrer. Fanta Bakayoko possède cinq hectares de cacao à Séguéla : « Beaucoup d’inquiétude, mais avec ce qu’on vient d’entendre, on a un peu de confort encore pour pouvoir continuer la production. On va le supporter puisqu’en plus du cacao, on fait du manioc, on fait des bananes. On va essayer de supporter, mais on est obligé de boycotter aussi pour voir ce que ça va donner ».
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