A 75 ans Michel Temer, le visage figé par la chirurgie esthétique, à l'ombre de Dilma Rousseff depuis si longtemps, se retrouve enfin sous les projecteurs. Il doit s'adresser à la nation dans la journée, ce jeudi 12 mai, depuis la présidence de Brasilia.
Trois fois président de la chambre des députés, chef du mouvement démocratique brésilien, le PMDB - parti centriste faiseur de coalitions- est resté jusqu'à ces dernières semaines inconnu des Brésiliens. Cet avocat constitutionnaliste est pourtant depuis plus de vingt ans l'un des arbitres de la vie politique brésilienne, l’homme de la situation pour le Parti des Travailleurs de Dilma Rousseff, qui était à la tête d’un gouvernement de coalition regroupant une quinzaine de partis. Le PMDB quitte avec fracas la coalition gouvernementale fin mars.
En 2011, Michel Temer devient son vice-président, et vivote aux côtés de l'héritière de Lula. Mais en décembre dernier, il lui adresse une lettre ouverte pour déplorer le mépris dont elle fait preuve à son égard, lui le « vice-président décoratif ».
En mars, c’est le divorce brutal : Michel Delmer quitte la coalition au pouvoir et participe à la chute de Dilma Rousseff, alors qu'il est lui-même impliqué dans le scandale de Petrobras. Depuis plusieurs semaines, il s'active en coulisses pour mettre sur pied un gouvernement bis.
Si son heure de gloire est arrivée, seuls 2% des Brésiliens voteraient pour lui s'il se présentait aujourd'hui à la présidence selon un récent sondage. Mais Michel Temer aura au moins le privilège d’inaugurer les Jeux Olympiques le 5 août prochain.
Source:Rfi.fr
Trois fois président de la chambre des députés, chef du mouvement démocratique brésilien, le PMDB - parti centriste faiseur de coalitions- est resté jusqu'à ces dernières semaines inconnu des Brésiliens. Cet avocat constitutionnaliste est pourtant depuis plus de vingt ans l'un des arbitres de la vie politique brésilienne, l’homme de la situation pour le Parti des Travailleurs de Dilma Rousseff, qui était à la tête d’un gouvernement de coalition regroupant une quinzaine de partis. Le PMDB quitte avec fracas la coalition gouvernementale fin mars.
En 2011, Michel Temer devient son vice-président, et vivote aux côtés de l'héritière de Lula. Mais en décembre dernier, il lui adresse une lettre ouverte pour déplorer le mépris dont elle fait preuve à son égard, lui le « vice-président décoratif ».
En mars, c’est le divorce brutal : Michel Delmer quitte la coalition au pouvoir et participe à la chute de Dilma Rousseff, alors qu'il est lui-même impliqué dans le scandale de Petrobras. Depuis plusieurs semaines, il s'active en coulisses pour mettre sur pied un gouvernement bis.
Si son heure de gloire est arrivée, seuls 2% des Brésiliens voteraient pour lui s'il se présentait aujourd'hui à la présidence selon un récent sondage. Mais Michel Temer aura au moins le privilège d’inaugurer les Jeux Olympiques le 5 août prochain.
Source:Rfi.fr
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