Le Brésil a enregistré un nouveau raid policier sanglant mercredi 2 août, avec au moins neuf personnes tuées lors d'une opération contre le trafic de drogue dans un ensemble de favelas de Rio de Janeiro, a-t-on appris de source policière.
Au moins 33 personnes ont déjà été tuées lors d'autres opérations policières dans le plus grand pays d'Amérique Latine ces cinq derniers jours - 14 dans l'État de Sao Paulo (Sud-Est) et 19 dans celui de Bahia (Nord-Est).
À Rio, les fusillades ont commencé dès l'aube, au complexe de Penha, ensemble de favelas situées au nord de la ville, non loin de l'aéroport international.
«Localiser et interpeller des membres de factions criminelles»
L'opération, qui est toujours en cours, a «pour but de localiser et d'interpeller des membres de factions criminelles, après avoir reçu des informations selon lesquelles une réunion de chefs de ces factions aurait lieu dans la région», a expliqué la police militaire dans un communiqué.
«Sur place, les équipes (de police) ont été attaquées par des individus munis d'armes à feu» et la fusillade qui s'est ensuivie a tué neuf personnes, dont deux chefs de gangs présumés. Deux autres «suspects» ont été blessés.
Un policier a été blessé et se trouve actuellement hospitalisé dans un état «stable». Sept fusils d'assauts, des grenades et des munitions ont été saisis. Selon le site d'informations G1, les écoles du quartier sont restées fermées et plus de trois mille élèves n'ont pas pu aller en cours.
Au moins 33 personnes ont déjà été tuées lors d'autres opérations policières dans le plus grand pays d'Amérique Latine ces cinq derniers jours - 14 dans l'État de Sao Paulo (Sud-Est) et 19 dans celui de Bahia (Nord-Est).
À Rio, les fusillades ont commencé dès l'aube, au complexe de Penha, ensemble de favelas situées au nord de la ville, non loin de l'aéroport international.
«Localiser et interpeller des membres de factions criminelles»
L'opération, qui est toujours en cours, a «pour but de localiser et d'interpeller des membres de factions criminelles, après avoir reçu des informations selon lesquelles une réunion de chefs de ces factions aurait lieu dans la région», a expliqué la police militaire dans un communiqué.
«Sur place, les équipes (de police) ont été attaquées par des individus munis d'armes à feu» et la fusillade qui s'est ensuivie a tué neuf personnes, dont deux chefs de gangs présumés. Deux autres «suspects» ont été blessés.
Un policier a été blessé et se trouve actuellement hospitalisé dans un état «stable». Sept fusils d'assauts, des grenades et des munitions ont été saisis. Selon le site d'informations G1, les écoles du quartier sont restées fermées et plus de trois mille élèves n'ont pas pu aller en cours.
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